Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 02 octobre 2023 à 16h07
Quand Simone Biles revient aux championnats du monde, elle ne fait pas semblant. L'Américaine continue d'écrire la légende de son sport en inscrivant un cinquième mouvement éponyme, le deuxième de sa carrière au saut de cheval.
Plus grande gymnaste de tous les temps pour beaucoup d'observateurs, la plus médaillée de l'histoire aux Jeux Olympiques avec notamment quatre titres à Rio en 2016, Simone Biles continue de tenir son rang. L'Américaine, du haut de son 1,42 m, effectuait ce week-end aux Mondiaux d'Anvers son retour en grande compétition internationale, plus de deux ans après son échec de Tokyo 2021 - où elle s'était retirée au cours de l'épreuve par équipes afin de se consacrer à sa santé mentale. Et visiblement, l'athlète de 26 ans s'est parfaitement ressourcée. En Belgique, dès les qualifications du saut de cheval, Simone Biles a validé rien de moins qu'un saut en Yourchenko double carpé, une grande première pour une femme (et déjà très peu commun chez les hommes).
Son coach français est resté près du tapis, une pénalité assumée
Elle invente donc un cinquième mouvement qui portera son nom, après le double saut périlleux arrière jambes tendues avec un demi-tour au sol (en 2013), le double salto arrière avec une triple vrille, également au sol (en 2019), la sortie en double saut périlleux arrière avec deux vrilles à la poutre (également en 2019) et déjà un premier saut de cheval Yurchenko en double salto arrière corps carpé (en 2021). A Anvers, Simone Biles a demandé à son coach français Laurent Landi de rester près du tapis par sécurité, ce qui occasionne une pénalité de 0,5 point. Malgré ça, le saut en question - désormais nommé Biles, donc - l'amène à 6,4 points alors que ses adversaires sont à 5,6, ce qui pouvait effectivement lui permettre de risquer la pénalité sans le moindre dommage. Surtout quand c'est pour l'histoire.