CNOSF : Lappartient officiellement candidat

CNOSF : Lappartient officiellement candidat©panoramic, Media365
A lire aussi

Aurélie Sacchelli, Media365, publié le vendredi 16 juin 2023 à 10h22

Dans une lettre adressée aux présidents de fédérations et aux membres du conseil d'administration du CNOSF, le président de l'Union cycliste internationale David Lappartient a officiellement annoncé sa candidature pour la présidence de l'instance olympique française.

Il est le grand favori mais, jusque-là, il n'était pas encore candidat. Depuis ce vendredi, c'est sûr, David Lappartient se lance officiellement dans la course à la présidence du Comité national olympique et sportif français. L'élection se tiendra le 29 juin prochain, jour du départ de Brigitte Henriques, élue en juin 2021 mais qui a annoncé sa démission le 25 mai. Agé de 50 ans, celui qui est également président d'Union cycliste internationale a dévoilé sa candidature, qui ne faisait aucun doute, via une lettre envoyée aux présidents de fédérations aux membres du conseil d'administration du CNOSF, que s'est procuré L'Equipe. "Il est nécessaire maintenant de pacifier les relations et de favoriser le rassemblement de tous les acteurs du sport français. Je pense avoir la capacité de garantir ce rassemblement. Il me semble que les divers échanges que j'ai pu avoir me confortent dans cette orientation", écrit le Breton, qui précise ne pas vouloir être rémunéré (Brigitte Henriques gagnait environ 9000 euros bruts mensuels), afin de consacrer cette somme "à des actions que nous pourrions définir ensemble comme le développement du sport en secteur défavorisé, ou encore le soutien aux athlètes réfugiés et aux athlètes ukrainiens ».

Lappartient prêt à démissionner de certains mandats, mais pas tous

David Lappartient explique également qu'il ne compte pas aller au-delà de 2025, date de la fin du mandat actuel. Il faut dire que le dirigeant est un homme très occupé, puisqu'en plus de présider l'UCI, il est également président (divers droite) du conseil départemental du Morbihan. "Ça va m'obliger à réfléchir à l'organisation, et j'ai prévu, si je devais être élu, soit de démissionner de certains mandats, soit de changer un peu mon mode de fonctionnement parce qu'il y a des choses qui roulent tout à fait normalement, explique-t-il à L'Equipe. Je serai à Paris toutes les semaines. Je ne démissionnerai pas de la présidence de l'UCI, je ne démissionnerai pas de la présidence du département, mais je démissionnerai sans doute de la présidence du parc naturel du golfe du Morbihan, je démissionnerai sans doute de mon poste de conseiller communautaire, je pourrai réduire la voilure sur d'autres engagements. Une chose est certaine, je ne cumulerai pas ces mandats au-delà de 2025. » A ce jour, une seule autre personne a fait acte de candidature : Emmanuelle Bonnet-Oulaldj, la coprésidente de la Fédération sportive et gymnique du travail.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.