Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 29 juin 2023 à 17h16
David Lappartient, président de l'Union cycliste internationale, a été élu ce jeudi président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Il succède à Brigitte Henriques.
David Lappartient (50 ans) succède à Brigitte Henriques. Le Breton, qui faisait partie des grands favoris, est depuis jeudi le nouveau président du Comité olympique et sportif français (CNOSF). Lappartient, déjà membre du CNOSF mais également président de l'Union cycliste international (UCI), a remporté haut la main l'élection, qui s'est déroulée ce jeudi au siège de cette instance dont il sera l'homme fort jusqu'en mai 2025 (NDLR : Il a été élu pour un mandat de deux ans), même si un vote lors d'une assemblée générale programmée le 13 septembre prochain doit d'abord confirmer ce mandat en question. Le natif de Pontivy s'est imposé sur le score de 36 voix à 8 aux dépens d'Emmanuelle Bonnet-Oulaldj, co-présidente de la Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT). Lors de la traditionnelle conférence de presse qui a suivi, le patron du cyclisme mondial a tenu ses premiers mots et fait part de ses impressions après avoir été élu à la présidence du CNOSF. "Je serai un président physiquement présent ici", a assuré notamment le successeur de Brigitte Henriques, indiquant qu'il "(s') engage ferme pour deux ans, jusqu'en mai 2025", date à partir de laquelle il délaissera certain de ses mandats, dont celui du président de département.
Lappartient : "Je veux que les licenciés et les bénévoles me voient comme leur porte-parole"
Lappartient va toutefois abandonner dès maintenant certaines de ses nombreuses fonctions, notamment au niveau local, au moment d'entamer cette nouvelle mission pour laquelle il "ne souhaite pas être indemnisé". En ce qui concerne ses équipes, les obligations de Lappartient sur le Tour de France ce week-end, avec le départ de Bilbao, font qu'il ne réunira l'ensemble des salariés que mardi. "Il faut remettre encore plus de liant entre l'ensemble de la direction et les salariés. Il faut créer un climat de confiance. Pas de raison que l'on n'arrive pas aussi à le créer ici", a néanmoins déjà fait savoir l'ancien président de la Fédération française de cyclisme (FFC) et désormais également du CNOSF, qui assure que les maîtres-mots seront "bienveillance", "unité" et "rassemblement". "Je serai un président qui incarne l'institution, porte une parole et l'idée, c'est d'être rassemblé sur ce qui fait le sport. C'est ce président que je veux être, de pouvoir parler au nom de tous ces licenciés, de tous ces bénévoles. Je veux qu'ils voient à travers ce président du CNOSF que je suis leur porte-parole", assure par ailleurs le Breton, qui nommera prochainement un chef de mission à Paris et lui-même ex-bénévole. "Et je n'oublie pas ce que c'est que ce bénévolat", confie l'intéressé, la tête déjà tournée vers les Jeux Olympiques de Paris 2024.