Bleus - Mbappé : "Ce que les gens pensent, c'est le cadet de mes soucis..."

Bleus - Mbappé : "Ce que les gens pensent, c'est le cadet de mes soucis..." ©Icon Sport, Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 05 septembre 2024 à 16h47

Il ne fallait pas embêter Kylian Mbappé jeudi. La nouvelle star du Real n'a pas l'intention de se laisser perturber.

Kylian Mbappé a effectué sa rentrée en tant que capitaine de l'équipe de France, jeudi à la veille de la réception de l'Italie pour ouvrir la Ligue des nations. Fort de ses premiers buts avec le Real Madrid ce week-end, bien que la qualité des prestations ne soit pas encore au rendez-vous, il assure qu'il est "très content" dans son nouveau club : "On a déjà gagné un trophée, ça se passe très bien et ça va de mieux en mieux. Tout va bien, je viens avec la même énergie en équipe de France." Quant aux suites de l'Euro, il s'est "vite enlevé ça de l'esprit". Déjà de retour au Parc, puisque le Stade de France est réquisitionné par les Jeux Paralympiques de Paris 2024, il ne s'attend "pas à grand-chose concernant l'accueil".

"Je ne constate plus, je viens et je joue"

Au niveau de son positionnement, il continue sur la même ligne, au moins officiellement : "Je peux jouer aux trois postes de l'attaque, je l'ai déjà fait." Globalement, le message de Kylian Mbappé pour ce premier retour en France est très clair, il est imperméable et le restera : "Je ne constate plus, je viens et je joue, c'est le cadet de mes soucis de savoir ce que les gens pensent... On ne peut pas contenter tout le monde, il y aura toujours des discussions." D'où sa réponse encore plus courte sur l'éventualité de réenchanter le public après un Euro bien terne malgré la demi-finale, en opposition avec Paris 2024 et la médaille d'argent des Bleuets : "Peut-être." Avec le sourire, quand même.

Rassuré par le Real Madrid concernant son nez, qu'il n'est pas nécessaire d'opérer après sa fracture du mois de juin (à l'Euro face à l'Autriche), il est aussi un peu blasé par l'importance accordée à la Ligue des nations uniquement quand ça va mal, selon lui : "Quand on a gagné, j'avais l'impression qu'on n'avait rien gagné. Et quand on a perdu et qu'on a failli descendre avant la Coupe du monde, on s'est fait incendier. Je ne sais pas où me situer." Offensif, il défend enfin Bradley Barcola par anticipation : "Ne revenez pas me dire qu'il est nul dès qu'il ne marquera pas."

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