Thomas Siniecki, Media365 : publié le dimanche 08 septembre 2024 à 09h04
L'équipe de France tente de faire bloc face aux critiques trop dures, selon les joueurs. Mais pour combien de temps ?
Tout va bien, pas de problème. En forçant un peu le trait, c'est le message qu'ont voulu faire passer ceux qui ont daigné s'arrêter face à la presse vendredi après France - Italie (1-3), c'est-à-dire Mike Maignan et le bizuth Manu Kone, envoyé au front - était-ce franchement son rôle ? Le gardien des Bleus a quand même évoqué "un jour sans, difficile" et le fait que le groupe le vivait mal : "On ne peut pas faire un 'clean sheet' à tous les matchs. Il y a des soirs comme ça. Il faut se reprendre et on sait qu'on doit faire mieux, qu'on doit gagner. On va se remettre en question."
Kone : "Ce n'est pas une question de fragilité !"
Mais lorsqu'on lui demande si, alors, il est inquiet... "Inquiet pour quoi ? Il n'y a pas à être inquiet, ce n'est pas la fin du monde si on perd un match." Le ton de Manu Kone, presque agressif à la manière de Kylian Mbappé la veille en conférence de presse d'avant-match, a aussi pu surprendre, surtout venant d'un nouvel international : "Vous êtes un peu durs. On espérait faire mieux, on est une équipe, on gagne et on perd ensemble. On doit être un peu plus efficaces dans les deux surfaces, ce n'est pas une question de fragilité !"
La recrue de la Roma l'assure, les Bleus vont améliorer la situation : "On a les qualités, on a de très grands joueurs et nous répondrons face à la Belgique ! Avec aussi un peu plus d'énergie, ça va le faire." Pour le milieu de terrain, le simple fait d'être de grands compétiteurs suffira à relever la tête, grâce à l'habitude de la pression et de la haute intensité. "Il n'y a absolument pas d'inquiétude." Il est évident que le verdict de lundi soir est très attendu, lui qui peut déjà compromettre sérieusement les chances de qualification pour les quarts de finale de cette nouvelle formule de la Ligue des nations.