Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 24 octobre 2024 à 09h35
Cette volée lumineuse, mercredi face à Leverkusen (1-1), restera comme un temps fort de la saison brestoise en C1.
Quel bonheur de revoir Pierre Lees-Melou ! Sur un terrain, pour son match dans sa globalité face à Leverkusen (1-1) et surtout pour sa volée lumineuse, mais aussi pour sa fraîcheur en après-match qui résume tant les valeurs simples et directes de ce Stade Brestois (sur Canal+) : "Beaucoup nous voyaient prendre une branlée, désolé du terme ! On a été loin d'être ridicules, ça prouve qu'on a du coeur et qu'on joue ensemble, on n'a pas de regret mais... C'est un bon match, je suis content."
Magnetti : "Si on a peur, on va se faire manger"
Revenu d'une fracture de fatigue au tibia après quasiment six mois d'absence, le maître à jouer des Finistériens a marqué dès le premier match européen de sa carrière : "J'aime le football, jamais on contrôle là-dessus, on tente ! J'aurais pu tuer un spectateur, bon en plus j'ai le rebond parfait juste devant le gardien et ça rentre. Surtout juste avant la mi-temps, c'est parfait." Heureux de continuer à engranger l'expérience du haut niveau à vitesse grand V, particulièrement avec ce match d'un tout autre calibre par rapport aux deux premières victoires contre les clubs autrichiens (2-1 face au Sturm Graz, puis 4-0 à Salzbourg), Lees-Melou doit "mettre de la glace, j'ai du mal à récupérer" : "On va savourer et se reposer, c'est un bon point."
"On a encore mis nos valeurs et notre coeur, ce n'est pas un nul volé", appuie Hugo Magnetti dans la foulée : "Notre force, c'est d'aborder les matchs toujours avec ces mêmes valeurs et notre jeu. Peu importe où, on met ces idées en place et ça fonctionne. Si on a peur, on va se faire manger, alors à nous de montrer les dents avec respect." Le compère de Lees-Melou au milieu l'avoue, "on va désormais faire la fine bouche". Tout en rappelant qu'il reste cinq matchs et que la perspective d'une qualification, a minima pour les barrages (entre la neuvième et la 24e place), est encore loin. Le coach Eric Roy, lui, prend les devants : "On ne va pas faire les faux modestes. La qualification, désormais, c'est l'objectif."