Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 05 octobre 2024 à 14h01
Après l'annulation de son match face à Bastia, le Pau FC a décidé de redistribuer tous les repas prévus pour cette rencontre à des personnes dans le besoin.
Prévu vendredi soir à 20h au Nouste Camp, le match de la 8e journée de Ligue 2 entre le Pau FC et le SC Bastia a dû être reporté à une date ultérieure. Pas en raison de la météo, mais de la grève et du blocage affectant les ports et aéroports corses. Car les Bastiais n'ont pas pu prendre leur avion privé prévu le matin pour rejoindre la capitale béarnaise, ce qui a donc entraîné le report du match, sans que l'on sache quand il pourra être disputé. Reportée pour les mêmes raisons, la rencontre entre l'AC Ajaccio et Amiens se déroulera elle samedi à 14h.
Pour des "personnes dans le besoin ou en situation de précarité"
Et si les Palois n'ont donc pas pu recevoir les Corses vendredi soir, ils ont pris une belle initiative après l'officialisation de ce report à la mi-journée. "Suite à l'annulation du match de ce soir, nous avons décidé de redistribuer tous les repas prévus aux personnes dans le besoin ou en situation de précarité. Si vous connaissez des personnes qui pourraient en bénéficier, merci de les en informer. Rendez-vous des 18h30 au Nouste Camp, nous vous attendons nombreux pour partager ces repas solidaires", a écrit le club du Béarn sur X (ex-Twitter).
Un joli geste de la part du 12e de Ligue 2, qui espérait se relancer dans son antre, où il a remporté ses trois matchs depuis le début de saison, sans parvenir à glaner de victoire à l'extérieur (deux nuls et deux défaites). Nicolas Usaï, l'entraîneur palois, espérait d'ailleurs voir "le véritable visage du Pau FC" face à Bastia, avant de pointer cette incapacité à bien performer hors de ses bases. "En ce qui concerne les matchs à l'extérieur, il y a bien évidemment des réflexions à avoir, notamment sur nos entames", a déclaré le technicien marseillais en conférence de presse, tout en ajoutant que "pour une équipe dont l'ambition est de jouer le maintien, on est dans les clous."