Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 01 novembre 2024 à 21h07
Si le coach du Stade Rennais reconnaît la légitimité des fans à manifester, il leur demande aussi par anticipation de saluer les futurs progrès.
Les temps ne sont pas des plus faciles qui soient pour Julien Stéphan, revenu à Rennes en remplacement de Bruno Génésio en cours de saison dernière, mais qui stagne désormais à la onzième place après neuf matchs et sort d'une victoire franchement poussive face au Havre (1-0) la semaine dernière pour ouvrir la neuvième journée de Ligue 1. Les joueurs ne sont pas allés célébrer avec les supporters par le traditionnel "clapping", ce qui est extrêmement rare, et il y a eu des sifflets en dépit des trois points.
"On est là, pas très loin, et ça va très vite"
"Le groupe a été touché, mais le public a le droit et ça se justifie par rapport à notre début de saison. Je sais aussi que nos supporters sont fidèles et sauront reconnaître nos progrès collectifs, je suis persuadé qu'avec du travail ça arrivera. On doit comprendre et continuer à travailler pour en faire une motivation supplémentaire, afin de les rendre heureux à l'avenir." Le fils de Guy (l'adjoint historique de Didier Deschamps en équipe de France) fait le dos rond, mais une victoire à Auxerre dimanche serait tout de même extrêmement bienvenue pour entretenir un début de dynamique.
"Personne n'est satisfait d'un point de vue comptable, les joueurs comme le public et le staff, tout le monde doit avoir conscience que ça nous touche beaucoup. On est très conscients et on fait le nécessaire afin de progresser et nous améliorer." Le technicien breton continue d'y croire, il en est encore temps selon lui : "On est là, pas très loin, et ça va très vite dans ce championnat dense et homogène, qui est encore très resserré. Tout peut arriver dans les semaines à venir, on verra ce qu'on peut faire avec l'enchaînement des prochains matchs." Le Stade Rennais, sans Coupe d'Europe cette saison, est effectivement à la croisée des chemins, à trois points de la cinquième place (Lens) mais aussi à quatre longueurs seulement de la seizième (Saint-Etienne) et donc d'un virtuel barrage.