Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le lundi 30 septembre 2024 à 19h48
Après 6 journées de Championnat, Reims occupe une surprenante 4eme place au classement. Comment l'expliquer ?
Nous voilà à la fin septembre 2024 et bientôt en octobre, déjà. Après 6 journées de Ligue 1, le podium n'est pas si surprenant. Trois « gros » s'installent sur les trois premières marches, presque tous invaincus. Derrière le Paris-SG, leader avec 16 points en compagnie de l'AS Monaco, l'Olympique de Marseille (13 pts) vient de concéder son premier revers à Strasbourg (0-1) , dimanche soir. Et puis, qui retrouve-t-on à la 4eme place ? Un étonnant « petit » que l'on n'attendait pas du tout à pareille fête. A l'image de Brest, 3eme final la saison dernière et au rendez-vous de la Ligue des champions cette saison, Reims (11 pts) signe une entame inspirée jusque-là.
L'effet Elsner, qui n'a rien révolutionné
Battu seulement par Lille (0-2) lors de la première journée, le Stade de Reims a, depuis, enchaîné 3 victoires et 2 nuls. Et pas contre n'importe qui. L'équipe champenoise a accroché l'OM à l'Orange Vélodrome (2-2) fin août et, un mois plus tard, elle a neutralisé le Paris-SG lui-même au Stade Raymond-Kopa (1-1), la seule fois où l'armada de la capitale n'a pas gagné. Elle a aussi dominé Rennes (2-1) et décroché deux succès hors de ses bases (2-1 à Nantes et 3-1 à Angers ). Tout cela est le fruit de l'excellent travail des joueurs champenois mais aussi avant tout de l'entraîneur Luka Elsner. Depuis son arrivée cet été en provenance du Havre, le Slovène permet à Reims de briller.
« Il nous apporte la tranquillité et le recul qui nous manquait la saison dernière », relève Yehvann Diouf, le gardien champenois. A Reims, on ne cède jamais à la panique, y compris lorsqu'on est confronté à un calendrier costaud. « Même quand on réalise des matchs moins bons dans le contenu, comme à Nantes, on engrange des points justement parce qu'on ne s'affole pas », appuie Diouf. « On a fait un grand pas en avant dans l'utilisation des espaces, on a fait mal dans toutes les transitions et on a aussi été très solides défensivement », s'est réjoui, à Angers, Elsner qui n'a rien révolutionné après le départ de Will Still, mais qui a simplement apporté sa « touche » et sa minutie tactique. Montpellier, le prochain adversaire à la peine cette saison (16eme), peut se préparer à trembler.