PSG : Une procédure ouverte pour «trafic d'influence» sur le transfert de Neymar

Juba Touabi, Media365, publié le mardi 12 mars 2024 à 22h11

Une information judiciaire aurait été ouverte par la justice pour «trafic d'influence» dans le cadre du transfert de Neymar au Paris Saint-Germain en 2017 selon le quotidien Le Monde.

L'ailier gauche brésilien a quitté la formation francilienne durant le dernier marché des transferts estival pour rejoindre la formation saoudienne d'Al-Hilal. Les dirigeants parisiens ont récupéré un beau chèque de 90 millions d'euros dans ce dossier. Si l'attaquant expérimenté n'est plus lié contractuellement au PSG, le club est encore confronté à un problème au sujet du passage de Neymar dans la capitale française.

Une information judiciaire pour "trafic d'influence" aurait été ouverte concernant le recrutement de l'international brésilien en 2017 en provenance du FC Barcelone contre 222 millions d'euros. Le parquet de Paris a décidé de se pencher sur ce dossier pour « des faits susceptibles de recevoir la qualification de trafic d'influence actif et passif ». L'affaire est séparée de celle des « barbouzeries » dans laquelle Nasser Al-Khelaïfi, le président du Paris Saint-Germain est impliqué.

Un dossier de plus à gérer pour Paris

Le fait que des figures telles que l'ancien directeur de la communication du PSG, Jean-Martial Ribes, et l'ancien député Hugues Renson soient mises en examen suggère que l'enquête pourrait avoir des implications significatives pour les individus impliqués ainsi que pour le club lui-même. Les soupçons d'avantages fiscaux obtenus de manière inappropriée, si avérés, pourraient également avoir des conséquences sur les finances du PSG.

La perquisition au siège du club parisien, "La Factory", montre que les enquêteurs cherchent des preuves concrètes pouvant étayer les allégations de faveurs fiscales liées au transfert de Neymar. La réaction du club, qui affirme assister pleinement les parties concernées dans l'enquête, montre une volonté de coopération avec la justice.

De son côté, Nasser Al-Khelaïfi reste confiant dans le système judiciaire français pour trancher de manière juste sur ces affaires. En janvier dernier, il avait confié sur les ondes de RMC : « Je ne veux pas parler des affaires car je n'ai pas le temps pour ça. L'avocat s'occupe de ça. Je fais confiance au juge qui va prendre la meilleure décision contre celui qui fait les choses mal ».

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