Nantes : Kombouaré tance (encore) Labrune et salue Roustan

Nantes : Kombouaré tance (encore) Labrune et salue Roustan ©Icon Sport, Media365
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Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 11 septembre 2024 à 21h36

Le technicien nantais s'est naturellement plus épanché sur notre regretté confrère que sur le président de la Ligue.

Antoine Kombouaré essaie de se calmer, un peu, au sujet de Vincent Labrune. Réélu mardi, le président de la LFP n'évoque tout de même toujours rien de bon aux yeux du coach du FC Nantes, qui "respecte le choix des présidents". Mais il s'en prend surtout à ces derniers et à leur versatilité : "Ils ont décidé de lui faire de nouveau confiance, ils sont mieux placés que moi pour savoir ce qu'il va apporter au football français. Par contre, il ne faut plus qu'ils se plaignent. Il ne faut plus pleurer que les clubs n'ont plus d'argent et sont en difficulté. A lui de travailler pour redresser le football français."

"Ça me touche vraiment"

L'entraîneur des Canaris a aussi profité de sa conférence de presse du jour, officiellement pour présenter les recrues, afin de rendre hommage à Didier Roustan qu'il connaissait bien et qui "était très attaché au FC Nantes" : "Ça me touche vraiment parce qu'on était un peu de la même génération. Moi, j'étais un peu plus jeune, mais j'ai vécu ma carrière avec lui. Dans tous les clubs où j'étais, il est passé et on a pu aller manger ensemble après les matchs." Antoine Kombouaré décrit alors une époque où les médias et les journalistes se mêlaient (beaucoup) plus facilement aux joueurs et coachs, mettant en lumière un combattant aux idées bien fortes, qui défendait aussi des gens que l'on ne voit plus dans la génération de journalistes, selon les mots du Kanak.

L'ancien défenseur du PSG aimait beaucoup l'homme, au-delà du journaliste, se souvenant d'un passionné de football qui connaissait tout et pouvait parler de joueurs que lui ne connaissait pas, car il se rendait dans des endroits reclus. "Il aimait le beau jeu et les artistes. Le football moderne, ce n'était plus trop son truc."

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