Emmanuel LANGELLIER, Media365, publié le samedi 30 mars 2024 à 15h31
Avant son retour sur le banc nantais à Nice, dimanche, Antoine Kombouaré a expliqué les coulisses de son come-back.
Il est donc (déjà) de retour. Remercié il y a dix mois, Antoine Kombouaré a été rappelé au chevet du FC Nantes. Limogé avant la fin de la saison dernière et remplacé par Pierre Aristouy afin de sauver le club, l'ancien défenseur est de retour pour la même mission : maintenir le FCN, actuellement 16eme du classement avec 2 points d'avance sur Metz (17eme) et 5 longueurs de mieux que Clermont (18eme) à 8 journées de la fin.
Kombouaré sur Waldemar Kita : « On ne s'entend pas, et ce n'est pas ça le plus important »
Nommé la première fois en février 2021, Kombouaré a cette fois remplacé Jocelyn Gourvennec qui avait lui-même succédé à Aristouy, fin novembre. Ce come-back de Kombouaré à la barre du FC Nantes a pu surprendre, vu ses relations très fraîches avec Waldemar Kita, le président du club nantais, quelques jours après son entretien dans L'Equipe où il se disait prêt à revenir à la Beaujoire. L'entraîneur de 60 ans, qui a rechargé les batteries, a passé du temps auprès de sa famille et était devenu consultant pour Prime Video, s'en est expliqué samedi, à la veille de son retour sur le banc à Nice (15h00). « C'est clair que tout le monde connaît la situation que j'ai vécue. C'est un retour inattendu, jamais je n'y ai pensé. Ou alors avec d'autres patrons, mais pas avec Waldemar Kita », a d'abord détaillé Kombouaré.
« Après Strasbourg, je reçois un premier coup de fil de Franck Kita qui voulait me voir, a poursuivi le coach. J'ai dit "pas de souci", finalement c'était le président qui m'invitait. Il y avait monsieur le président quand je suis arrivé et son fils, on était trois. J'ai fait un pas vers lui. Il a dit "vous avez un fort caractère, on ne s'entend pas, et ce n'est pas ça le plus important". On avait tous les deux envie de sauver le club, c'est le plus important. C'est aussi simple que ça. Avec mon éducation, j'ai toujours respecté l'institution et le président, je sais que c'est lui le patron. Les choix que je fais dans le vestiaire et sur le terrain, ça ne concerne que moi. »