Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 20 août 2024 à 08h36
Bruno Genesio est revenu avec beaucoup d'émotion sur le terrible choc à la tête dont a été victime Angel Gomes à Reims, avant le duel entre le LOSC et le Slavia Prague en barrage aller de la Ligue des champions.
Il est, heureusement, hors de danger. Victime d'un terrible choc à la tête samedi à Reims, où le LOSC est allé s'imposer 2-0 dans le cadre de la 1ère journée de Ligue 1, Angel Gomes, qui s'est effondré sur la pelouse du stade Auguste-Delaune et a laissé craindre le pire suite à un choc avec Amadou Koné, a depuis donné des nouvelles rassurantes. Et avant le barrage aller de Ligue des champions des Dogues contre le Slavia Prague, mardi soir à Valenciennes, son entraîneur est revenu sur cette scène traumatisante.
"Mes joueurs sont comme mes enfants"
"Angel va mieux, je ne peux pas communiquer médicalement, mais il va mieux, je l'ai eu ce matin au téléphone, a expliqué Bruno Genesio lundi en conférence de presse. J'ai eu peur de perdre Angel et on ne pense à rien d'autre à ce moment-là. Mes joueurs sont comme mes enfants. Ce n'est pas une blessure, c'est une agression qui aurait pu être beaucoup plus grave. Et ce ne sont pas des émotions mais ce sont des choses qu'on n'a pas envie de voir sur un terrain de foot."
"Ce n'est pas simple"
L'ancien coach du Stade Rennais a aussi mis en avant "la capacité de (ses) joueurs à se remobiliser. Contre le Fener' puis face à Reims, les joueurs ont prouvé qu'ils avaient du caractère." Le « Fener », c'est le Fenerbahçe de José Mourinho, écarté en prolongation du match retour au troisième tour de qualification, dans la chaleur d'Istanbul (2-1, 1-1 a.p.). "L'état d'esprit du groupe est remarquable. Au Fener', où beaucoup nous voyaient déjà éliminés, et samedi aussi malgré ce qu'il s'est passé. Je peux vous dire que ce n'est pas simple, dans les têtes c'est très, très compliqué de se re-concentrer sur le foot", rappelle encore Genesio, qui s'attend face aux Tchèques à un match "difficile" : "La grosse erreur serait de penser qu'on est déjà qualifiés, on n'a rien fait encore. Il reste la moitié du chemin."