L1 (J30) : A dix, Rennes enchaîne et prolonge le coup d'arrêt messin

L1 (J30) : A dix, Rennes enchaîne et prolonge le coup d'arrêt messin©Media365
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Arnaud DEMMERLE, Media365, publié le samedi 20 mars 2021 à 14h54

Pour la première fois en 2021, Rennes a gagné deux matchs consécutifs grâce à sa victoire acquise à Metz ce samedi après-midi dans le cadre de la 30eme journée de Ligue 1 (1-3). Auteur de son premier but en France, mais aussi expulsé en début de seconde période, Jérémy Doku s'est montré.

Les joueurs rennais ne pouvaient pas offrir de plus beau cadeau à leur président Nicolas Holveck, l'ancien bras droit de Jacques Rousselot à l'AS Nancy-Lorraine et atteint d'un cancer. Après huit matchs sans victoire (2 nuls et 6 défaites), les Bretons enchaînent une deuxième victoire de suite en Ligue 1 à Metz (1-3), mettent fin à trois revers de rang à l'extérieur et prennent le remonte-pente face aux équipes du Grand Est. Surtout, ils s'imposent, dans la course à l'Europe, face à un adversaire direct, très décevant et incapable de proposer autre chose que subir pour mieux contrer.

Doku, triste première

Bruno Génésio avait une fois encore décidé de faire confiance en pointe à Martin Terrier, préféré à Adrien Hunou et Serhou Guirassy. L'ex-attaquant lyonnais a été dans tous les bons coups. Il offre d'abord un caviar à Jérémy Doky, auteur d'un plat du pied du pied droit chirurgical pour débloquer le tableau d'affichage et son compteur personnel en Ligue 1 (0-2, 20ème). Il transforme ensuite avec sang-froid un penalty pour une intervention en retard de Vincent Pajot sur le très actif Hamari Traoré (0-2, 38e). Il n'est pas loin du doublé sans une belle parade de Marc-Aurèle Caillard (64ème). Benjamin Bourigeaud a également manqué l'occasion de tuer le match au retour des vestiaires (48ème) sur un service du jeune Belge de 18 ans, logiquement expulsé pour une semelle sur la cheville de Thomas Delaine (51ème). Même en infériorité numérique, le Stade Rennais a été le plus dangereux et a même trouvé la faille en fin de match par Serhou Guirassy (0-3, 89ème). Malgré la réduction du score tardive des messins, il ne va pas être inquiété plus que ça. Grâce au régulateur Steven Nzonzi, au retour en forme d'Eduardo Camavinga et, surtout, à la grosse performance du capitaine Damien Da Silva, auteur de plusieurs gestes décisifs pour permettre à son équipe de remonter à la septième place de la Ligue 1.

Metz à la dérive à Saint-Symphorien

Le FC Metz rentre progressivement dans le rang avec un seul point pris en trois matchs. L'équipe de Frédéric Antonetti confirme ses problèmes récurents du moment à Saint-Symphorien où elle reste sur trois défaites d'affilée après celles contre Strasbourg (1-2) et Angers (0-1). Le score aurait pu être plus sévère sans quelques parades de Marc-Aurèle Caillard (48ème et 64ème), pas loin de sortir le penalty de Martin Terrier. Stérile offensivement, le club mosellan n'a jamais existé dans le jeu et a manqué d'imagination. En attaque, Vagner Dias a été transparent, demandant constamment le ballon dans la profondeur. Farid Boulaya n'a pas eu son influence habituelle alors qu'Habib Maïga a effectué un match catastrophique, perdant un nombre incalculable de ballons. Le choix de laisser sur le banc la pépite Pape Matar Sarr n'a pas été le bon à la récupération. La réduction du score de Pape Ndiaga Yade, auteur d'une belle reprise en pivot (1-3, 93ème), est anecdotique et ne fera pas oublier ce non-match. La trêve arrive à point nommé pour des Grenats, à bout de souffle et qui reprendront la compétition par une double confrontation face à Monaco (Ligue 1 et Coupe de France), puis par la réception de Lille. Deux gros bras du championnat de France, face à qui il faudra montrer bien autre chose pour exister.

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