L1 (J3) : Toujours pas de victoire pour Strasbourg

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Rédaction Media365, publié le dimanche 21 août 2022 à 14h55

Pourtant devant au tableau d'affichage, Strasbourg a concédé le match nul à domicile devant Reims (1-1) dans les dix dernières minutes, dimanche. Après trois journées, le club alsacien n'a toujours pas gagné.

Après une défaite inaugurale lors de la réception de Monaco, les Strasbourgeois avaient été chercher le nul à Nice, et voulaient confirmer à La Meinau contre le dix-neuvième. Corrigés par Marseille lors de la première journée, le Stade de Reims avait subi la remontada clermontoise à Auguste-Delaune et devait capitaliser pour ne pas s'engluer dans la zone rouge.

Pour ce faire, Oscar Garcia prenait le risque d'aligner une équipe offensive. Un pari qui faillit être récompensé dès la 4ème, lorsque Junya Ito lança Falorin Balogun, et que le jeune Anglais ajusta Matz Sels. Mais la réalisation fut annulée pour un hors-jeu au niveau de la ligne d'épaule. Au quart d'heure, le Japonais se montra plus malin que le puissant Alexander Djiku, subtilisant le ballon sur la droite de la surface au défenseur pour servir son coéquipier sur un plateau. Mais Balogun dévissa au moment de conclure. L'attaquant prêté par Arsenal fut imité à la 28ème par Kamory Doumbia, qui, à bout portant après un centre mal repoussé, envoya sa volée dans les nuages.

Djiku passe par tous les états en première période

Malmenés, les locaux s'en remirent à Sels pour gagner un duel contre Ito à la 45ème. Le public songeait qu'avec un 0-0 à la pause, ses protégés seraient rudement bien payés. On jouait le bout des trois minutes de temps additionnel, consécutives à un pénalty sifflé par M.Buquet à l'encontre de Djiku, puis annulé par la VAR, quand le défenseur strasbourgeois se jeta au second poteau pour reprendre avec succès un corner de Dimitri Liénard astucieusement dévié par la tête d'Adrien Thomasson. La pause était sifflée dans la foulée de l'ouverture du score.



Dans l'intimité du vestiaire, Julien Stéphan demanda à ses hommes de tenir davantage le ballon pour garder le score avec maîtrise, et calmer ainsi les ardeurs rémoises. Ainsi, il fallut attendre dix minutes pour assister à une nouvelle occasion des visiteurs, et... à un miracle de Sels. Bradley Locko venait de remonter le côté gauche, et d'envoyer un centre piqué au second poteau, où Ito était tout seul pour placer sa tête plongeante. D'une horizontale magistrale, le portier a refusé l'égalisation. Les Strasbourgeois auraient pu faire le break dans la foulée sur une frappe tendue sur un pas de Kevin Gameiro, sur la droite de l'arc de cercle. Patrick Pentz a claqué sous sa barre. Les Strasbourgeois comptaient sur le soleil et les passes en retrait pour que les visiteurs se résignent, mais Arbër Zeneli, entré plein d'envie, secoua le cocotier sur une montée à la 81ème.

Balogun fait enfin céder Sels !

Le Kosovar centra rentrant au second poteau vers Alexis Flips, qui remisa en une touche devant le but. Ito était trop court, pas Balogun, qui inscrivit son troisième but en trois matches après un contrôle et une frappe vite enchaînée au sol. Cette fois-ci, pas de miracle pour Sels qui bloqua le ballon quelques centimètres derrière la ligne. La montre de M.Buquet avait vibré !

Vexés, les locaux s'en remirent à un nouveau coup de pied arrêté au bout des arrêts de jeu pour reprendre la mène. A 18 mètres, légèrement sur la droite, Ludovic Ajorque pensa faire chavirer La Meinau sur un coup-franc enroulé très fort et téléguidé vers le soupirail opposé. Mais Patrick Pentz avait vite anticipé au sol, pour réaliser son premier sauvetage décisif sous ses nouvelles couleurs, et ainsi préserver le premier point de la saison du Stade de Reims. Le Racing Club de Strasbourg se satisfera tout autant de ce score, après avoir concédé tant d'occasions franches.

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