Axel Allag, Media365, publié le vendredi 20 octobre 2023 à 15h18
Pour Luis Enrique, il n'y a aucun doute, la réception de Strasbourg samedi au Parc des Princes (17 heures) constituera une rencontre "beaucoup plus difficile" que celle face à l'AC Milan, mercredi en Ligue des Champions. L'Espagnol a aussi rappelé la difficulté de performer avant et après une trêve internationale.
Luis Enrique ne veut surtout pas répéter le scénario du dernier retour de trêve internationale. A l'époque, le PSG avait concédé un revers contre Nice (2-3) qui reste encore présent dans la tête du technicien. Ce faisant, il n'a pas hésité à alerter quant à la difficulté de "switcher" entre la sélection et la reprise avec son club avant la réception de Strasbourg, samedi au Parc des Princes (17 heures). "Ce n'est pas une chose aisée, en particulier avec ces breaks où le premier match est un match de Championnat et le suivant un match de Ligue des Champions, comme là où la stimulation sera forte contre Milan (mercredi). Penser que le match contre Strasbourg sera facile serait une erreur. C'est un match beaucoup plus difficile que celui contre Milan. Pour Milan, je devrai calmer les joueurs", a évalué l'entraîneur du club de la capitale, conscient qu'il devra "motiver" et "exciter" ses joueurs avant la rencontre "avec un adversaire très jeune, super motivé, coaché par un très bon entraîneur" (Patrick Vieira).
Privé de Zaïre-Emery, Luis Enrique veut voir "le potentiel de l'équipe"
Contre Strasbourg, le technicien devra se passer d'un joueur qui s'est rendu indispensable : Warren Zaïre-Emery, victime d'un "traumatisme de la cheville gauche" avec les Bleuets selon le communiqué médical du PSG. Une absence préjudiciable ? Ce sera surtout l'opportunité de tester les capacités de l'effectif selon l'ancien entraîneur du FC Barcelone. "J'ai un effectif formidable, ma capacité c'est de voir qui est en mesure de jouer, de voir le potentiel de l'équipe, de voir les solutions peu importe les absences", a-t-il assuré, s'exprimant aussi concernant l'utilisation des réseaux sociaux de la part de ses joueurs. "Évidemment qu'ils sont importants, la plupart des joueurs ont des gens qui les aident, qui les supportent. Je ne suis pas leur père, je suis leur entraîneur, ils doivent faire attention, mais ils sont intelligents, ils savent que des réseaux peuvent être utiles, mais il y a aussi un risque. Il ne faut pas gâcher du temps là-dessus", a balayé l'entraîneur du PSG, déterminé à enchaîner après le succès à Rennes, juste avant la trêve internationale (1-3).