Axel Allag, Media365, publié le vendredi 19 août 2022 à 15h34
A deux jours du déplacement du PSG à Lille (dimanche, 20h45), Christophe Galtier est revenu sur l'épisode du "penaltygate" entre Neymar et Mbappé. Par ailleurs, il a jugé que le mercato du club de la capitale était un peu lent, mettant une petite pression sur Antero Henrique.
L'épisode du "penaltygate" entre Neymar et Kylian Mbappé, survenu samedi dernier face à Montpellier (5-2) est clos. Ce vendredi, Christophe Galtier a pris la parole sur le sujet, alors qu'il était intervenu dès le lendemain avec Luis Campos afin d'apaiser la tension naissante entre les deux stars. "Il n'y a aucun malaise", a affirmé le technicien en conférence de presse, à deux jours du déplacement à Lille, prévu dimanche soir en clôture de la 3ème journée de Ligue 1 (20h45). "C'est un épiphénomène. On s'est évidemment vu le lendemain pour aplanir les choses. Je vous le confirme avec beaucoup de sincérité, on a eu une semaine très agréable pour bien préparer le match face à Lille" a jugé l'entraîneur du PSG. Alors que les joueurs "sauront" qui tirera dimanche en cas d'un éventuel penalty face au LOSC, Lionel Messi et Sergio Ramos pourraient aussi postuler à se présenter en tant que tireurs. "Il y a des situations de match et c'est aux joueurs d'être intelligents pour s'effacer quand il le faut pour donner confiance à des partenaires", a précisé Galtier sur ce thème.
Le PSG pénalisé par les non-arrivées des joueurs ciblés
Celui d'un éventuel départ de Neymar, n'est pas totalement fermé, mais le natif de Marseille a valorisé l'implication du Brésilien, co-meilleur buteur de Ligue 1 avec Florian Sotoca (3 buts en 2 matchs). "Je ne l'ai pas entendu dire qu'il avait demandé à partir. Il s'entraîne bien, il est performant. Il ne me donne pas le sentiment d'un joueur en stand-by. Le mercato reste le mercato", a clamé Galtier. En revanche, le technicien n'est pas totalement satisfait du déroulement du mercato alors qu'il avait affirmé, il y a déjà deux semaines, attendre trois recrues au Parc des Princes. Précisant que la direction sportive dépendait du président Nasser Al-Khelaifi, de Luis Campos et de lui-même, il a mis une pression sur les épaules d'Antero Henrique. "Il y a la réalité du marché et nous avons beaucoup de joueurs sous contrat. C'est là-dessus que le club compte sur Antero, pour réduire le nombre de contrats", a-t-il affirmé, évoquant sans peine l'aspect pénalisant des non-arrivées des joueurs ciblés.