Rédaction Media365, publié le samedi 06 août 2022 à 09h20
La discipline dans le vestiaire et à l'entraînement est un credo de Christophe Galtier au PSG... sans exagération.
Le PSG a connu une révolution cet été avec un changement de son organigramme. L'entraineur et le directeur sportif en place sont partis et ont laissé place à un autre coach et un conseiller sportif. Des changements qui ont apporté leur lot de nouveautés, y compris dans la façon dont le groupe vit au quotidien.
Nasser Al-Khelaifi, le président, avait affirmé dès le début de l'été que ça sera la fin du « bling-bling » au sein de son équipe. Comment ce décret se traduit dans les faits ? Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les joueurs ne sont pas fliqués et un minimum de liberté leur est accordée. Même lorsqu'ils se retrouvent ensemble.
Galtier a responsabilisé ses joueurs
Christophe Galtier a par exemple réfuté la rumeur selon laquelle il aurait imposé à tout le monde de parler français. « Je vais revenir sur les obligations car tout ce que j'entends m'agace un peu ! Moi, au niveau du groupe, je ne parle qu'en français, a-t-il commencé par assurer dans un entretien au Parisien. Cela n'empêche pas qu'il peut m'arriver de demander à mon staff de traduire certaines choses pour éviter des malentendus. Mais il n'y a aucune obligation de parler français dans le vestiaire. Il y a des Argentins, des Portugais, des Espagnols... Pourquoi se parleraient-ils en français ? J'ai travaillé à l'étranger. Quand je croisais un francophone, je lui parlais français. Ces obligations-là, c'est du pur fantasme ! »
L'ancien coach de Lille a aussi battu en brèche l'histoire concernant l'interdiction des portables à table. « J'ai aussi entendu dire que j'interdisais les téléphones à table. C'est faux ! Je leur demande juste de couper les sonneries et de ne pas répondre à table. Mais je ne leur interdis pas de regarder un match de foot en live quand même ou de recevoir un appel urgent. Dans ce cas-là, ils font un signe et s'isolent, il n'y a aucun problème », a-t-il indiqué.
« Un cadre bien défini » pour réussir une grande saison
« Galette » a en revanche affirmé qu'il ne badinait pas avec la ponctualité : « On a établi des règles au niveau des créneaux horaires, sur le petit-déjeuner et le déjeuner commun. Mais il n'y a pas de policier pour surveiller chacune de leurs allées et venues. C'est juste la normalité. On passe beaucoup de temps ensemble, dans les hôtels ou au camp des Loges, il faut juste établir certains principes pour que ce soit agréable. Pareil pour les horaires : il faut que tout le monde soit à l'heure, sinon ça crée des incidents qui risquent d'agacer. Pour le respect des gens qui sont à l'heure, je suis à l'heure, c'est la base ».
Lors de sa première conférence de presse, Galtier avait insisté sur la notion de la discipline et la nécessité d'être irréprochable envers le collectif. Un point qu'il a de nouveau abordé : « Je suis convaincu que tu ne peux pas faire une grande saison si tu n'es pas dépendant d'un cadre défini par la direction sportive, par l'entraîneur mais aussi validé par les joueurs. »