Axel Allag, Media365, publié le vendredi 29 mars 2024 à 19h10
A priori, le FC Nantes ne sera pas le club de Ligue 1 le plus concerné par Paris 2024 avec potentiellement seulement Nathan Zézé et Alban Lafont en tant que candidats potentiels. Cela n'a pas empêché Antoine Kombouaré de prendre position ce vendredi en conférence de presse.
C'est le thème du moment, dans le football français. Les clubs doivent-ils libérer leurs joueurs pour le tournoi de football masculin de Paris 2024 (24 juillet-9 août) ? Si le LOSC, l'OL et Lens se sont positionnés en faveur de cela, le Stade Rennais, par la voix de Florian Maurice, a exposé sa réticence à ne "pas libérer quatre joueurs titulaires" pour le tournoi, même si le directeur sportif du club breton a également indiqué qu'il voulait tenter de trouver une solution avec la FFF. Ce vendredi, Antoine Kombouaré, conscient qu'il ne serait pas le plus concerné avec potentiellement deux joueurs candidats pour l'équipe de France olympique - Alban Lafont et Nathan Zeze - y est aussi allé de son opinion.
"Les joueurs sont demandeurs"
"Il a dit que s'il y avait cinq joueurs" (ça lui poserait problème), a recadré Kombouaré qui, en tant que coach du FC Nantes, serait prêt à libérer "deux joueurs, trois maximum" pour Paris 2024. "Ce sont les Jeux olympiques et les joueurs sont souvent demandeurs. Je ne pense pas avoir des joueurs concernés mais imaginons que ce soit le cas, ça dépend du nombre. Il faut que tous les clubs fassent l'effort. Deux, c'est bien. Si tous les clubs sont prêts à mettre deux joueurs à disposition de l'équipe de France, c'est bien. Trois joueurs maximum. Mais à Rennes, ça peut concerner cinq joueurs, peut-être six. Chacun défend sa position mais à titre personnel, si tu as deux joueurs, ce n'est pas un problème, au contraire. Les joueurs sont demandeurs", a continué le coach des Canaris, à 2 jours du déplacement à Nice en Ligue 1 (dimanche, 15 heures).
"Vous mettez 'dates Fifa' et les clubs n'ont plus rien à dire"
La mise en place d'une loi similaire à celle en Espagne, où les joueurs sont obligés de répondre aux convocations des équipes nationales sous peine de sanctions contre leurs clubs, ne serait pas nécessaire selon Kombouaré. "Il y a un truc très simple: vous mettez 'dates Fifa' et les clubs n'ont plus rien à dire, c'est aussi simple que ça. Il y a des matchs amicaux qui sont des dates Fifa, d'autres qui n'en sont pas et les joueurs n'y vont pas. Pourquoi refaire d'autres lois alors qu'il y en a qui existent déjà", a jugé le coach du FC Nantes.