Montpellier-Nantes : La commission de discipline dévoile sa décision

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Axel Allag, Media365, publié le mercredi 18 janvier 2023 à 22h00

Ce mercredi soir, la commission de discipline de la LFP a notamment dévoilé sa décision concernant les incidents survenus lors du match entre Montpellier et Nantes, dimanche dernier en Ligue 1 (0-3). Pour rappel, la rencontre a été interrompue de façon temporaire suite à des jets d'engins pyrotechniques mais il y a également eu des banderoles à caractère homophobe de déployées.

Montpellier-Nantes (0-3) a tourné en une démonstration sportive mais également en une manifestation de mécontentement des supporters de la Mosson. Dans un premier temps, ils ont effectué une grève avant d'entrer dans le stade après 15 minutes de jeu. Par la suite, ils ont engendré l'interruption de la rencontre en jetant des fumigènes et des pétards sur la pelouse. Et afin de clore le festival, des banderoles à caractère homophobe ont été déployées dans les tribunes. "Equipe de tapettes" et "Allez tous vous faire enc..." pouvait-on lire. Alors qu'une vive polémique est née depuis, et qu'une enquête a été ouverte par le parquet de Montpellier pour "injures publiques à raison de l'orientation sexuelle", "introduction, détention et usage de fusée ou d'artifice dans une enceinte sportive" et "jet de projectile présentant un danger pour la sécurité des personnes", du nouveau est tombé ce mercredi soir.

Verdict attendu le 8 février

La commission de discipline de la LFP a en effet dévoilé sa décision dans cette affaire. Sans prendre trop de risques pour le moment car l'instance a décidé de mettre le dossier en instruction et a fermé de façon provisoire la tribune Etang de Thau du stade de la Mosson. La décision définitive sera rendue à l'issue de la séance du mercredi 8 février 2023 au cours de laquelle l'instructeur remettra son rapport, indique le communiqué officiel de la LFP. Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports, a elle réclamé des sanctions contre les auteurs des banderoles. "Condamnation la plus ferme de ces images, de ces mots, de ces actes homophobes qui doivent disparaître des enceintes du football et du sport. Leurs auteurs doivent être identifiés, sanctionnés et tenus durablement à l'écart de nos stades", a assuré la ministre sur son compte Twitter, lundi. Le club héraultais a lui aussi condamné "avec la plus grande fermeté"  les propos homophobes tenus sur les banderoles.

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