Axel Allag, Media365, publié le lundi 22 mars 2021 à 19h20
L'attaquant de l'AS Monaco, Kevin Volland, est pleinement intégré dans l'effectif dirigé par Niko Kovac. Arrivé début septembre en provenance du Bayer Leverkusen, il a noté des différences nettes entre la Bundesliga et la Ligue 1.
L'habituelle période d'adaptation ne s'est (presque) pas déroulée en ce qui concerne Kevin Volland. En à peine deux mois, l'ancien joueur du Bayer Leverkusen, arrivé en Principauté début septembre, a su démontrer son niveau avec l'AS Monaco de Niko Kovac, quatrième de Ligue 1 à 4 points du PSG, leader du championnat de France. Le bilan parle en faveur du natif de Marktoberdorf : en 28 matchs disputés sur le plan national, il s'est montré décisif à 17 reprises (13 buts, 4 passes décisives). L'intéressé s'est livré, dans un entretien accordé à France Football.
"Pas facile d'imposer un jeu de possession comme nous essayons de le faire"
"L'équipe a aussi mis un peu de temps à trouver son rythme. Et puis, je découvrais le Championnat de France qui possède des caractéristiques différentes de la Bundesliga. Mais, au bout de deux mois les choses se sont mises en place et les résultats ont suivi. Aujourd'hui, je me sens très bien, notamment sur le plan physique", a expliqué celui qui n'a pas eu le temps de souffler entre la phase finale de la Ligue Europa et sa découverte de la Ligue 1, avec l'élimination du Bayer en quarts de finale contre l'Inter, survenue à la mi-août.
Observateur, il a rapidement noté des différences entre le rythme plutôt frénétique du championnat d'Allemagne et celui, plus âpre, en Ligue 1. "En Bundesliga, le jeu est plus ouvert. Même les formations considérées comme des outsiders, comme Fribourg, n'hésitent pas à aller de l'avant. Quand tu reçois le ballon, tu as un peu plus de temps pour décider. Ici, c'est un combat physique avec de nombreux duels, tu es tout de suite sous pression. Ce n'est pas facile d'imposer un jeu de possession comme nous essayons de le faire à Monaco. Mais, aujourd'hui, je sais ce qui m'attend et ce qu'il faut faire", a détaillé Volland.