Ligue 1 : Les révélations du rapport de la DNCG

Axel Allag, Media365, publié le vendredi 21 avril 2023 à 23h38

Ce vendredi, la DNCG a communiqué l'état des comptes des clubs de Ligue 1 à l'issue de la saison 2021-2022. Si il y a quelques motifs d'espoirs les clubs de Ligue 1 déplorent une nouvelle fois des pertes colossales.

Le rapport de la saison dernière a été remis par la Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG) et il demeure globalement inquiétant. Les effets de la pandémie du Covid et du fiasco Mediapro se font encore ressentir au niveau des comptes des clubs français concernant la saison 2021-2022. Ainsi, les pertes nettes pour les clubs de Ligue 1 et Ligue 2 s'élèvent à 601 millions d'euros, contre 645 millions lors de la saison précédente. Locomotive du football français, le PSG affiche un déficit astronomique de - 368 millions d'euros que la masse salariale du club de la capitale peut largement expliquer - 729 millions d'euros.

La dette globale a connu une véritable explosion

A titre de comparaison, l'OM boucle son exercice avec un déficit de -31 millions d'euros et le club phocéen n'est pas le seul à être dans le rouge. Bordeaux est également dans le rouge (-53 millions d'euros de déficit) comme Monaco (-187 millions d'euros), Nice (- 59 millions d'euros), ou encore Rennes (- 12 millions d'euros). "Ce qui est intéressant, c'est que la moitié des clubs de Ligue 1 n'affichent pas de pertes. Ces clubs ont entamé une démarche vertueuse pour maîtriser leur base de coûts, développer leurs revenus hors droits audiovisuels et réduire leur dépendance à la vente de joueurs. Ils démontrent qu'ils peuvent obtenir des résultats équilibrés avec des performances sportives en ligne avec les investissements consentis", a tout de même souligné Jean-Marc Mickeler, le patron de la DNCG, interrogé dans Les Echos.

Un point noir est à noter avec une dette globale qui s'est creusée, passant de 522 millions d'euros en 2018-2019 à 981 millions la saison dernière. "Soyons clair: sans les efforts conjugués des actionnaires, des pouvoirs publics et de la Ligue, le football français aurait fait faillite. Ce milliard, c'est le plafond absolu. Aujourd'hui, une dynamique de redressement a débuté, qui nécessite une augmentation de la base des revenus stables", a évalué Mickeler.

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