Juba Touabi, Media365, publié le jeudi 07 mars 2024 à 12h45
Le potentiel accord de naming entre la LFP et McDonald's pour la Ligue 1 représente une évolution significative dans le financement et le marketing du football français.
Avec un contrat estimé à 30 millions d'euros par an, ce partenariat double presque l'investissement actuel d'Uber Eats. Une bonne nouvelle pour les finances du football français. C'est ce que vient de révéler Daniel Riolo, le journaliste de RMC Sport. « La dernière fois, j'ai dit que c'est 20 millions par an mais c'est 30 par an. C'est un contrat monumental. Uber était monté à 19 », a-t-il confié.
Ce partenariat témoigne de l'intérêt et de la confiance des grandes marques dans le potentiel du football français, non seulement comme un sport, mais aussi comme une plateforme de marketing de premier plan. La signature imminente de cet accord, prévue autour du 20 mars, introduit également une dimension stratégique concernant la communication et la gestion de l'image de McDonald's. Malgré sa popularité et son statut d'employeur majeur en France, McDonald's doit naviguer dans un paysage médiatique où son association avec la Ligue 1 pourrait être perçue de manière critique par certains segments du public.
Une belle manne financière pour la Ligue 1
« C'est un contrat incroyable pour la L1, a ajouté Daniel Riolo. L'agence qui gère McDo, c'est Publicis dont le patron M. Sadoun est très proche de Macron. Il y a eu pression sur ce partenaire avec énormément de contreparties qui seront données à McDo mais je n'en ai pas la teneur ». Une information qui va certainement faire beaucoup parler durant les prochains jours.
Pour les clubs de Ligue 1, l'augmentation substantielle des revenus issus de ce contrat de naming est une opportunité majeure. Cela illustre également comment les revenus issus des droits de diffusion et de naming deviennent des sources de financement cruciales dans le football moderne. En résumé, l'accord de naming entre la LFP et McDonald's pour la Ligue 1 est un développement majeur qui reflète la convergence des intérêts sportifs et commerciaux dans la croissance du football français.