Axel Allag, Media365, publié le jeudi 21 décembre 2023 à 15h33
Ce jeudi, l'ancien entraîneur de l'OGC Nice, Christophe Galtier, a été relaxé par le tribunal correctionnel de Nice. Il était poursuivi pour harcèlement moral et discrimination raciale tandis que le parquet avait requis une peine d'un an de prison avec sursis et 45 000 euros d'amende.
La décision est tombée, peu après 13h30, ce jeudi. Ciblé pour harcèlement et discrimination, principalement contre des joueurs musulmans, lors de son passage sur le banc de l'OGC Nice (en 2021-2022), Christophe Galtier a été relaxé par le tribunal correctionnel de Nice. Pour rappel, le procureur de la République de Nice, Damien Martinelli, avait requis une peine d'un an de prison avec sursis et 45 000 euros d'amende contre l'ancien entraîneur du PSG, qui entraîne désormais Al-Duhail, au Qatar. "Aucune des deux infractions n'est caractérisée", a précisé le tribunal correctionnel de Nice en prononçant son jugement, comme relaté par l'AFP. C'est en avril 2022, quand Galtier était alors coach du PSG, que cette affaire avait éclatée, avec la révélation par des journalistes d'un mai de mai 2022 de Julien Fournier, alors directeur général du club, avec lequel Galtier entretenait des relations très fraîches.
L'un des avocats de Galtier évoque une "réhabilitation totale"
Christophe Galtier n'était pas présent à Nice ce jeudi, étant donné que son équipe est mobilisée par un match face à Al Ahli. Présent vendredi dernier, il avait réfuté l'ensemble des propos qu'on lui prêtait, les jugeant faux, déformés ou mal interprétés. Ce jeudi, ses avocats ont salué la victoire de leur client. Dans des propos relatés par l'AFP, Me Olivier Martin a évoqué un sentiment de "soulagement" "parce que ces accusations odieuses avaient causé des dégâts importants dans sa vie d'homme et sa carrière professionnelle". Puis de continuer dans la même veine : "Aujourd'hui, c'est une réhabilitation totale pour lui (...) mais c'est aussi une satisfaction pour la défense car nous avons pu déconstruire les infractions injustement poursuivies par le parquet, mais également car nous avons pu démontrer la manipulation qui avait été opérée et l'instrumentalisation faite de certains propos, avec le but avoué de nuire à l'homme et à sa réputation professionnelle".