Faraj Benlahoucine, Media365 : publié le dimanche 20 août 2023 à 22h36
Ce dimanche le président de la fédération espagnole de football a célébré d'une manière bien singulière le sacre de l'équipe féminine en Coupe du monde. En embrassant une joueuse sur la bouche il a suscité une polémique immense.
Ce dimanche l'Espagne a dominé l'Angleterre en finale de la Coupe du monde féminine de football à Sydney (1-0), dérochant la première étoile de son histoire. Au moment des célébrations, marquées entre autres par la remise du trophée de la meilleure joueuse du tournoi à Aitana Bonmati, un acte particulier a suscité une polémique immense dans la péninsule Ibérique. Luis Rubiales, le président de la fédération espagnole, a félicité chaleureusement Jennifer Hermoso, la prenant notamment dans ses bras, avant de lui tenir fermement la tête pour l'embrasser sur la bouche. De nombreuses personnes ont immédiatement dénoncé une agression sexuelle, invoquant le non-consentement de la n°10 espagnole.
Une polémique davantage attisée par la réaction de la principale intéressée lors des célébrations au stade de Sydney. "Eh mais je n'ai pas aimé" s'est-elle exclamée en live sur les réseaux, pour faire vivre à sa communauté la liesse au sein du vestiaire. Un tweet publiant la scène a été mis en ligne par le média ibère Relevo. Interrogé pour sa part sur les ondes de Radio Marca, Luis Rubiales a préféré minimisé son acte. "Le baiser ? Les idiots sont partout. Quand deux personnes ont une démonstration d'affection sans importance, nous ne pouvons pas écouter ces idioties. Nous sommes champions du monde et je reste avec ça" a réagi le président de la RFEF.
Jennifer Hermoso a vécu un dimanche très particulier. Outre son sacre avec la Roja, l'ancienne joueuse du PSG et du Barça, actuellement sous contrat avec Pachuca au Mexique, a adressé un doigt d'honneur à Chloe Kelly durant la finale. A la 70eme minute, elle a également manqué l'opportunité de rentrer un peu plus dans l'histoire du football espagnol en manquant son penalty, arrêté par la gardienne Mary Earps.