Axel Allag, Media365, publié le lundi 11 septembre 2023 à 11h11
Dans un bref communiqué, la Fédération espagnole a confirmé dans la nuit de ce dimanche à lundi, la démission de Luis Rubiales tandis que le dirigeant avait confié à Piers Morgan son désir de quitter son poste de président de la RFEF.
La démission de Luis Rubiales est officiellement actée. Dimanche, lors d'une interview accordée à Piers Morgan, le dirigeant dans l'œil du cyclone depuis son baiser forcé sur Jennifer Hermoso lors de la finale du Mondial féminin, a exprimé son désir de jeter l'éponge. "Oui je vais démissionner, car je ne peux plus continuer mon travail.J'ai discuté avec mon père, avec mes filles, avec de proches amis. Ils m'ont dit que je devais me focaliser sur ma dignité et continuer ma vie [...] Mon attitude peut avoir des conséquences importantes et c'est aujourd'hui la chose la plus intelligente que j'aie à faire ", a-t-il assuré. Quelques heures plus tard, la Fédération espagnole a confirmé la démission du dirigeant.
Rubiales risque jusqu'à quatre ans de prison
"La Fédération royale espagnole de football confirme que Luis M. Rubiales Béjar a présenté ce soir sa démission. L'entité fédérative en a été informée par une lettre adressée à Pedro Rocha Junco. Par ailleurs, il démissionne également de son poste de vice-président de l'UEFA", peut-on lire sur le bref communiqué publié. Tandis que la Fédération espagnole va entamer le traditionnel processus pour remplacer Rubiales, ce dernier devrait devoir composer avec le volet judiciaire. Vendredi, le parquet espagnol a réclamé l'inculpation du dirigeant après avoir reçu une plainte de Jennifer Hermoso. Selon une récente réforme du Code pénal espagnol, un baiser non consenti peut être considéré comme une agression sexuelle, catégorie pénale regroupant tout type de violence sexuelle. La peine encourue par Luis Rubiales va de l'amende à quatre ans de prison, d'après une porte-parole du parquet.