Bleues : La blessure grave de Mbock éclipse le carton contre la Grèce

Faraj Benlahoucine, Media365 : publié le mardi 06 septembre 2022 à 23h57

Les Bleues ont infligé une correction à la Grèce ce mardi. Cependant, ce résultat passe au second plan, éclipsé par la blessure grave de Griedge Mbock.

Tout semblait réuni ce mardi pour que la fête soit belle à Sedan. Or, le ciel voilé des Ardennes laissait présager d'une mauvaise soirée avant le coup d'envoi de France - Grèce, un match comptant pour la dernière journée des éliminatoires du Mondial féminin. Une rencontre sans enjeu pour les Bleues, premières de leur groupe I avec neuf victoires en autant de sorties. Ou du moins, l'unique ambition des Tricolores demeurait attachée à la réalisation d'un Grand Chelem avec une dixième victoire dans cette campagne menant les joueuses de Corinne Diacre en Australie et en Nouvelle-Zélande.



Une mission rapidement aiguillée vers la bonne direction avec l'ouverture du score de Grace Geyoro (1-0, 9eme), suivi du but du break signé Kadidiatou Diani (2-0, 18eme). Mais la fête a par la suite été gâchée. Non pas par la réduction de l'écart hellène, l'œuvre de Sofia Kongouli (2-1, 20eme). Mais à cause de la blessure grave au genou de Griedge Mbock. Son genou gauche s'est dérobé. Une image impressionnante et un cri déchirant qui a choqué ses coéquipières, dont certaines n'ont pas pu retenir leurs larmes sur la pelouse. Toutes les précautions ont naturellement été prises avant l'évacuation de la Lyonnaise sur civière, chaleureusement applaudie par le public sedanais.

Une soirée maudite jusqu'au bout

La suite du match a donné lieu à une balade de santé des Françaises qui ont accentué leur avance au score grâce à Melvine Malard (3-1, 44eme), Kadidiatou Diani une seconde fois (4-1, 45eme+9) et Sandy Baltimore (5-1, 59eme). Un carton anecdotique, la blessure de Griedge Mbock est restée fortement imprégnée dans tous les esprits. Au cours de cette soirée triste, la météo exécrable s'est également invitée à la fête. La pluie accompagnée de rafales de vent et d'éclairs au-dessus du stade Louis-Dugauguez a forcé le corps arbitral à interrompre la rencontre près d'une demi-heure avant de reprendre pour les huit dernières minutes du temps réglementaire. Une fin de match particulière qui on s'en doute, a été disputée par les joueuses contre leur gré.

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