Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 10 juillet 2024 à 13h58
Interrogé sur son futur à la tête des Bleus après l'élimination contre l'Espagne dans le dernier carré de l'Euro, Didier Deschamps, sous contrat jusqu'en 2026 et conforté par Philippe Diallo, a peu apprécié.
Les Bleus ne retourneront pas en finale de l'Euro. Dominés par l'Espagne mardi soir à Munich (1-2), ils auront fini par inscrire leur premier but dans le jeu de la compétition, grâce à Randal Kolo Muani sur une passe décisive d'un Kylian Mbappé encore très décevant, mais cela n'a donc pas suffi. Et les entrées peu après l'heure de jeu de Bradley Barcola, toujours aussi percutant, d'Eduardo Camavinga et d'Antoine Griezmann, à l'avenir en sélection incertain, n'y ont rien changé. Si le futur chez les Bleus du Mâconnais, qui a de nouveau débuté sur le banc, peut être un sujet, quid de celui de Didier Deschamps ?
"Moi, je vous respecte"
La question lui a été posée en conférence de presse à l'issue de la rencontre. Et le moins que l'on puisse dire, c'est ce que celui qui est en poste depuis 2012 et sous contrat jusqu'en 2026 a peu apprécié qu'on l'interroge sur le sujet. "Vous êtes redoutable. Posez la question à mon président. Moi, je vous respecte, essayez de respecter les personnes qui ont des responsabilités. Je ne vais pas répondre à celle-là aujourd'hui, mais vous savez très bien ce que pense mon président. Vous auriez pu très bien ne pas me la poser", s'est-il ainsi agacé.
Conforté par Diallo
Philippe Diallo, le président de la FFF, a ensuite assuré au Figaro puis à L'Equipe que « DD » resterait bien en poste jusqu'à la Coupe du monde 2026. Un Deschamps qui avait aussi montré des signes d'agacement la veille, face à un journaliste suédois qui estimait que le jeu des Bleus était ennuyeux. "Si vous vous ennuyez, regardez autre chose ! Vous n'êtes pas obligés ! C'est un Euro particulier, où c'est très difficile pour tout le monde. Le nombre de buts est largement inférieur à ce qu'il a pu être par le passé. On a la capacité de partager des émotions, de rendre les Français heureux avec les résultats qu'on a pu obtenir, dans une période compliquée en France. Si les Suédois s'ennuient, ça n'a pas trop d'importance pour moi", l'avait remballé le champion du monde 1998.