Thomas Siniecki, Media365 : publié le dimanche 23 juin 2024 à 18h49
Cristiano Ronaldo est habitué à générer la folie autour de lui, peut-être un peu trop. Si la première scène, totalement cadrée, était parfaitement mignonne, ce n'était pas forcément aussi candide par la suite.
Tout le monde ne peut pas approcher Cristiano Ronaldo d'aussi près, et la petite fille qui a accompagné le quintuple Ballon d'Or pour entrer sur le terrain avant Portugal - Turquie (3-0), samedi à Dortmund, ne semblait pas en croire ses yeux. Difficile de lui en vouloir, elle était bien plus émerveillée par le joueur affublé à sa camarade voisine que par le sien, en l'occurrence le gardien Diogo Costa. Elle n'a pas pu s'empêcher de toucher "CR7", comme pour vérifier qu'il était bien réel, et se montrait ensuite tout aussi incapable de ne pas sourire béatement, sans parvenir à détourner le regard de la star planétaire. Concentré au moment de l'hymne, le joueur d'Al-Nassr a tout de même consenti à lui adresser un petit clin d'oeil puis surtout un petit câlin, avant de laisser les enfants repartir de la pelouse vers le vestiaire.
"J'ai dit à mon père que j'allais aux toilettes, puis j'ai couru vers Ronaldo"
Plus tard, au cours du match, un jeune enfant a réussi à pénétrer sur l'aire de jeu pour prendre une photo avec son idole, qui s'est prêté de bonne grâce avant que les stadiers ne l'interceptent : "J'ai dit à mon père que j'allais aux toilettes, puis j'ai rejoint le terrain et j'ai couru vers Cristiano Ronaldo. J'ai simplement réalisé mon rêve, j'ai une photo avec lui et je n'arrive pas à y croire." La lecture de ce genre de scène est toujours double, mignonne lorsqu'elle ne déborde pas, à commencer par la quantité d'autres supporters qui ont ensuite voulu faire la même chose, ce qui peut vite devenir chaotique.
Cristiano Ronaldo s'est d'ailleurs montré agacé, à l'image de son sélectionneur Roberto Martinez : "Ce n'est pas une chose à faire, ça ne devrait pas arriver." Son coéquipier Bernardo Silva est plus philosophe : "C'est le prix à payer pour être aussi reconnu. Je n'ai pas eu peur pour lui." Toutefois, Gonçalo Ramos a tout de même été renversé par un stadier, victime collatérale des courses-poursuites pour chasser les intrus. Et la Fédération portugaise a expressément demandé à l'UEFA de renforcer la sécurité.