France : Sous-mortalité globale du footballeur pro selon une étude française

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Rédaction Media365 : publié le jeudi 16 juin 2022 à 13h20

La revue scientifique Scandinavian Journal of Medicine and Science in sports a publié une étude scientifique française qui conclut à une sous-mortalité globale des footballeurs et anciens footballeurs professionnels.

Une grande première. Dans une étude scientifique française, tout juste publiée par la revue scientifique Scandinavian Journal of Medicine and Science in sport, les conclusions montrent une sous-mortalité globale chez les footballeurs professionnels mais aussi chez les anciens footballeurs professionnels. Cette fameuse étude a été menée par le Docteur Emmanuel Orhant, qui n'est autre que le directeur médical de la Fédération française de football (FFF), et par un médecin fédéral, à savoir Jean-François Chapellier, en collaboration avec la Ligue de football professionnel (LFP) et Santé Publique France. Elle s'est basée sur la mortalité mais également sur les causes de décès de 9 693 footballeurs professionnels, entre le 1er janvier 1968 et le 31 décembre 2015. Ces footballeurs professionnels inclus dans cette fameuse étude avaient alors disputé au moins un match en France, et plus précisément dans les deux championnats professionnels que sont la première mais également la deuxième divisions.

Mortalité faible au niveau des cancers et des maladies cardiovasculaires

Dans les conclusions de cette étude, il est donc écrit que l'espérance de vie globale de ces footballeurs professionnels est supérieure à l'ensemble de la population masculine en France, dans la mesure où cette étude "constate, statistiquement, un taux de sous-mortalité qui s'élève à 0,69", comme rapporté sur le site internet officiel de la Fédération française de football (FFF). En ce qui concerne plus spécifiquement les joueurs professionnels de football, leur mortalité est plus faible au niveau des cancers ou bien encore des maladies cardiovasculaires. Malgré tout, lorsque l'on se penche plus en détail sur cette même étude, chez ces footballeurs professionnels, on remarque une surmortalité au niveau de troubles mentaux, tels qu'Alzheimer ou bien encore la démence, avec un total de 57 cas recensés sur les 9 693 joueurs ayant été observés. Toutefois, aucun risque accru n'a été constaté, les concernant, de mourir de la maladie de Parkinson ou bien encore d'une maladie du système nerveux. Enfin, la durée de la carrière d'un joueur ne présente aucun impact concernant la mortalité d'un joueur au sujet des maladies neurodégénératives.

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