Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 23 janvier 2024 à 14h09
Junya Ito ne jouera jamais en équipe de France. Brigitte Macron est peut-être tombée de haut, mais Didier Deschamps a dû la confronter à la triste réalité du football international.
On ne l'y reprendra pas. Les mauvaises langues suggéreront peut-être que Brigitte Macron a voulu piéger Didier Deschamps, qui avait indiqué en 2016 qu'il surveillait Kalidou Koulibaly alors que celui-ci était déjà international sénégalais, mais la première dame n'a pas réussi à lui refaire le coup avec... Junya Ito. Le sélectionneur des Bleus et la femme du président de la République étaient ensemble dans un hôpital de Reims, pour leur cause commune des Pièces jaunes, ce qui a permis à nos confrères locaux de Champagne FM de questionner aussi le coach de l'équipe de France sur les performances du Stade de Reims.
Macron : "Pourquoi vous ne le prenez pas ?"
"Je n'y ai pas de joueurs, mais je regarde l'équipe comme tous les autres clubs français et étrangers. C'est très bien ce qu'il s'y passe." C'est alors que Brigitte Macron, ni une, ni deux, s'est immiscée dans la conversation à la surprise générale : "Il y a un Japonais qui joue très bien à Reims, comment s'appelle-t-il déjà ? Il faut le sélectionner, pourquoi est-ce que vous ne le prenez pas ?" C'est là que Didier Deschamps a retenu la leçon : "Parce qu'il est japonais." Il est même en pleine Coupe d'Asie, lui qui compte déjà 53 sélections et a marqué deux fois cette saison avec Reims en Ligue 1, tout en délivrant quatre passes décisives (après six buts et cinq passes la saison dernière).
Plus sérieusement, Didier Deschamps a aussi profité de ce passage pour rappeler son engagement associatif : "C'est une fierté pour moi de passer du temps, pas juste d'être un parrain médiatique. Je tiens énormément à être présent sur le terrain, c'est important et ça permet de beaucoup relativiser. On a tous tendance à se plaindre pour un oui ou pour un non, alors que ces enfants dans des situations difficiles ont toujours le sourire... Notre sphère sportive est un peu à part, mais on n'est pas déconnectés de la réalité de la vie quotidienne. Le football est populaire et c'est un privilège de faire plaisir, donc on ne s'en prive pas."