Vendée Globe : Dalin a dépassé la mi-course en distance, mais pas en temps

Vendée Globe : Dalin a dépassé la mi-course en distance, mais pas en temps ©Icon Sport, Media365
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Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 13 décembre 2024 à 18h34

Qu'on ne s'y méprenne pas, Charlie Dalin ne gagnera assurément pas le Vendée Globe en 64 ou 65 jours.

Charlie Dalin a atteint la mi-course vendredi au pointage de 11h, exactement 11 900 milles en 32 jours depuis le départ du 10 novembre aux Sables-d'Olonne. Ce qui permet de rappeler que la deuxième moitié est toujours plus longue que la première, sans quoi le skipper MACIF pulvériserait le record d'Armel Le Cléac'h de 2017, exactement 74 jours, trois heures, 35 minutes et 46 secondes. Petit à petit, Dalin rattrape les bases de cette meilleure performance et les a peut-être même déjà dépassées, revenu lundi à moins de six heures au niveau du cap Leeuwin alors qu'il accusait deux jours de retard à l'équateur puis un jour à Bonne-Espérance.

"Au revoir l'Indien, merci de m'avoir laissé passer sans encombre"

La remontée de l'Atlantique Sud, après le cap Horn en direction de l'arrivée en Vendée, est toujours bien plus longue que la descente du début de course. En attendant, Dalin profite simplement de son basculement de l'océan Indien vers le Pacifique, qui se matérialise au niveau de la Tasmanie : "On y est, accueillis par un magnifique soleil. Au revoir l'Indien, merci à toi de m'avoir laissé passer sans encombre et permis de garder la tête, d'avoir effectué cette traversée et même cette chevauchée fantastique devant une des dépressions dont tu as le secret."

Prochain point de passage, qui sera également vite dépassé dans les jours à venir, la Nouvelle-Zélande avant d'atteindre le cap Horn (troisième et plus mythique des trois caps de la course après Bonne-Espérance en Afrique du Sud et Leeuwin en Australie) dans une quinzaine de jours. Et comme le disait déjà Jean Le Cam en 2013 : "Quand on quitte l'Indien, on va dans le Pacifique et le nom rassure, mais il n'a de pacifique que le nom." Bertrand de Broc acquiesçait :"Le Pacifique se mérite, c'est très dur et quand on en sort, on est content." Chaque chose (en l'occurrence chaque océan) en son temps, et celui-ci est encore bien long.

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