Axel Allag, Media365, publié le mardi 06 août 2024 à 08h33
Après la qualification des Bleuets pour la finale du tournoi olympique de football (vendredi face à l'Espagne à 18 heures), Thierry Henry a souligné son émotion forte.
Le rêve continue. Pour la première fois depuis 40 ans, et les Jeux olympiques de Los Angeles 1984, l'équipe de France olympique de football est assurée de glaner une médaille. Lundi soir, au Groupama Stadium, les Bleuets se sont imposés contre l'Égypte (3-1 après la prolongation) et Thierry Henry a reconnu planer sur un nuage depuis l'entame du tournoi. Heureux pour la team France, le sélectionneur a mis en avant son émotion forte en zone mixte : "Quand tu vois tout le monde prendre des médailles à droite à gauche, tu n'as pas envie de laisser tomber les gars. Attention, je ne dis pas que les autres ont laissé tomber mais tu n'as pas envie d'être l'équipe qui ne ramène pas de médaille. C'est désormais chose faite. On verra maintenant la couleur au Parc des Princes. Mais, franchement, je suis en train de vivre un rêve et je n'ai pas envie de me réveiller", a-t-il clamé, dans des propos relatés par Le Parisien.
"Ce sera encore plus difficile en finale" contre l'Espagne
Soulignant son "soulagement" quant à la certitude d'obtenir une médaille, il a souligné la capacité de l'Espagne à répondre présente dans les grands rendez-vous alors que la sélection ibérique a remporté le dernier Euro en A mais également celui U19 durant cet été (contre les Bleuets). "Que ce soit chez les hommes ou chez les femmes, ils arrivent souvent en finale. À nous de voir ce qu'on peut faire. Ce sera encore plus difficile en finale", a prévenu Thierry Henry. En outre, il n'a pas oublié de valoriser le tournoi réalisé par Jean-Philippe Mateta, qui n'a jamais soufflé, même à l'occasion du 3ème match de la phase de groupes contre la Nouvelle-Zélande (3-0). Une gestion qui a payé car après avoir inscrit son premier but, l'avant-centre a enchaîné par 3 réalisations contre l'Argentine et l'Égypte. "Nous lui avons donné le brassard contre la Nouvelle-Zélande pour qu'il reprenne confiance et il a repris confiance. Il aurait pu mettre des buts avant, il n'en a pas mis, il a raté des occasions, cela arrive. Et il les a mises quand il fallait les mettre. Heureusement pour nous", a constaté le sélectionneur de l'équipe de France olympique de football qui, vendredi (18 heures), cherchera à obtenir l'or tant désirée dans un Parc des Princes qu'on imagine en fusion.