Maroc - Regragui : "Pas là par hasard"

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Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 13 décembre 2022 à 15h13

Avant la demi-finale du Mondial qatari entre la France et le Maroc, Walid Regragui, le sélectionneur franco-marocain des Lions de l'Atlas, se réjouit d'affronter "la meilleure équipe du monde", mais ne fait aucun complexe.

Un parcours historique. Après avoir battu la Belgique en phase de poules, le Maroc a successivement éliminé l'Espagne et le Portugal pour devenir le premier pays africain à atteindre le dernier d'une Coupe du monde. Et c'est un nouveau défi XXL qui se présente devant les hommes de Walid Regragui. Car ils vont affronter les Bleus, champions du monde en titre, mercredi soir (20h heure française) au stade Al-Bayt d'Al-Khor, pour la deuxième demi-finale de ce Mondial qatari, au lendemain de celle entre l'Argentine et les Pays-Bas.

Mais comment les Lions de l'Atlas peuvent-ils à nouveau faire sensation ? "La clé pour nous, c'est l'esprit d'équipe. Tout le monde travaille sur le terrain, veut donner le meilleur. On a joué de façon collective à chaque fois et cela fait tout dans le football. On joue avec le cœur et cet état d'esprit", a martelé Regragui mardi en conférence de presse. Un sélectionneur marocain qui n'a aucunement l'intention de s'arrêter en demi-finales.

"La meilleure équipe du monde"

"On veut changer la mentalité de notre continent, on est venu ici avec beaucoup d'ambition. Si on est content de juste arriver en demi-finale, je ne suis pas de cet avis. On n'est pas là par hasard, on est dans les quatre meilleures équipes du monde, et on aura notre mot à dire. On va respecter notre adversaire, on a confiance. On a eu le parcours le plus difficile. A chaque fois, on nous prédit l'élimination et on est encore là, avec nos valeurs. On va se battre pour aller encore plus loin", a-t-il poursuivi.

Un match qui reste évidemment particulier pour le natif de Corbeil-Essonnes (Essonne), qui a effectué l'essentiel de sa carrière dans l'Hexagone, entre Toulouse, Ajaccio, Dijon et Grenoble, où il a côtoyé un certain Olivier Giroud. "Je suis né en France, j'ai la double nationalité, et c'est un honneur et un plaisir d'affronter la France. Mais ce n'est que du foot. Je suis entraîneur de mon équipe nationale. On va jouer la meilleure équipe du monde. Ce qui m'importe n'est pas d'affronter la France, l'Angleterre ou le Brésil mais de me qualifier, a-t-il asséné. Ce sera particulier surtout pour mes proches, ma famille, mes amis, mais en tant qu'entraîneur ça ne me trouble pas, ça aurait été pareil si ça avait été l'Angleterre. Je suis là en tant qu'entraîneur et je veux gagner."

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