Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 25 octobre 2022 à 08h55
De passage à Paris, Zinedine Zidane a évoqué la Coupe du monde au Qatar, dont il a été l'un des ambassadeurs, et souhaite qu'on laisse "place au jeu", malgré les polémiques entourant la compétition.
Le coup d'envoi approche à grands pas. C'est dans moins d'un mois, le 20 novembre au Stade Al Bayt d'Al-Khor, que va débuter la Coupe du monde qatarie, avec un match d'ouverture entre le pays-hôte et l'Equateur. Un Mondial qui continue à faire polémique. De nombreuses voix se sont ainsi élevées pour appeler au boycott, surtout en raison du non-respect des droits de l'homme dans l'émirat et des atteintes à l'environnement, mais aussi en raison des soupçons de corruption autour de l'attribution de la compétition au Qatar. De passage lundi à Paris pour inaugurer sa nouvelle statue de cire au musée Grévin, Zinedine Zidane, ambassadeur de cette Coupe au monde au Qatar, a demandé à ce qu'on "laisse la polémique de côté".
"Place à la Coupe du monde"
"Je pense qu'il faut laisser la polémique de côté et laisser la place au jeu et la place à la Coupe du monde. Pour tous les passionnés qui veulent juste voir du football, a expliqué le champion du monde 1998 devant les médias présents. De toutes façons, ce que l'on va dire sur quoi que ce soit, cela ne sera jamais juste, jamais vrai et cela ne sera jamais opportun. Donc il faut laisser la place au foot et à la compétition pour que tous les passionnés passent un bon moment." Mais celui qui avait reconnu, en 2019, avoir perçu 3 millions d'euros pour assurer la promotion de la candidature qatarie, ira-t-il soutenir les hommes de Didier Deschamps sur place ? "Je souhaite une très belle compétition à l'équipe de France, mais je ne sais pas encore si j'irai au Qatar", a-t-il répondu. Sans poste depuis son départ du Real Madrid à l'été 2021, « ZZ », qu'on annonce avec insistance sur le banc des Bleus à la place de « DD » après le Mondial, a également évoqué son avenir. "Bientôt, bientôt", a-t-il répondu quand on lui a demandé s'il allait vite redevenir entraîneur. Ou devenir sélectionneur...