Marie Mahé, Media365 : publié le dimanche 18 décembre 2022 à 23h00
A l'issue de la finale remportée par l'Argentine contre la France (3-3, 4-2 tab), des millions de supporters ont laissé éclater leur joie, au sein du pays de Lionel Messi. Les fans de l'Albiceleste disent avoir l'habitude de souffrir.
Ils ont pu laisser exploser leur immense joie. A l'issue de la séance de tirs au but, remportée par l'Albiceleste, les millions de supporters argentins pouvaient exulter. Ce dimanche, le pays de Lionel Messi a décroché son troisième titre de champion du monde, en battant la France, en finale de la Coupe du monde 2022 (3-3 4 tab 2). La fin d'une attente qui aura duré 36 ans, pour tout un pays, dans la mesure où l'Argentine n'avait plus inscrit son nom au palmarès depuis 1986. Quelques petites minutes seulement après le tir au but victorieux du défenseur du FC Séville Gonzalo Montiel, la fête a évidemment débuté. Tous les ingrédients pour cela étaient rapidement de sortie, entre les chansons, les pétards ou bien encore les traditionnels klaxons. Et notamment au sein de la capitale argentine Buenos Aires. On était alors en plein après-midi. Car, à l'issue de ce match d'anthologie, il était 14h55 en Argentine. Dans un long reportage, l'AFP rapporte que les scènes de joie se sont évidemment multipliées dans l'ensemble.
Les Argentins disent avoir l'habitude de souffrir
Que ce soit dans la capitale, mais également du côté de Mar del Plata, sur l'Atlantique, ou bien encore à Jujuy au pied des Andes. Pour cette finale, de très nombreux écrans géants avaient évidemment été mis en place, comme notamment dans des parcs ou bien encore dans des stades. Ce fut d'ailleurs le cas au Parque Centenario de Buenos Aires, où 1 500 personnes étaient présentes. L'émotion était évidemment immense. A la pause, les Argentins menaient 2-0. Puis ils ont été rejoints, grâce à deux buts inscrits par Kylian Mbappé, en moins de deux minutes de jeu, autour de la 80eme minute. Ce même Mbappé qui a de nouveau égalisé, cette fois à 3-3, dans la prolongation. Les Argentins ont l'habitude de souffrir. Ce sont les supporters eux-mêmes qui le disent, comme rapporté par l'AFP : "C'est notre destin de souffrir ! Condition sine qua non pour être argentin ! Soyons clairs : l'Argentine est dans la m..., économiquement, socialement, on est mal. Alors c'est une distraction bien méritée." Finalement, l'heure est donc désormais au soulagement et même à la fête. La Coupe du monde rentre bel et bien à la maison. Comme en 1978 et comme en 1986.