Marie Mahé, Media365, publié le 2 mai
Ce jeudi matin, la presse allemande était forcément élogieuse, après la victoire, la veille, du Borussia Dortmund, en demi-finale aller de Ligue des champions, contre le PSG (1-0). En France, on a surtout insisté sur les carences parisiennes vues pendant cette rencontre, sans oublier les choix de Luis Enrique.
En Allemagne, la presse a forcément rendu hommage au Borussia Dortmund, après sa victoire contre le Paris Saint-Germain (1-0), dans le cadre des demi-finales aller de la Ligue des champions. Certains des journalistes locaux ont toutefois été surpris de voir que les hommes d'Edin Terzic ont réussi à prendre le meilleur sur le PSG. A l'image du quotidien Bild, qui a titré, ce jeudi matin, « Le BVB est soudainement plus proche de la finale que le Bayern ! » Un titre qui fait référence à la première demi-finale aller de cette Ligue des champions, qui s'est jouée ce mardi soir, et qui a vu le Bayern Munich faire match nul avec le Real Madrid (2-2). Selon sport.de, « le Borussia Dortmund a le droit de rêver d'une finale de Ligue des champions à Wembley ». Pour Kicker, « Füllkrug fait doublement jubiler Dortmund », puisque le BVB est aussi assuré d'être en Ligue des champions la saison prochaine.
Paris, "une équipe sans mordant"
En France, la prestation du Paris Saint-Germain a été très critiquée. « Il s'est transformé en une équipe sans mordant » a estimé Le Parisien. Pour le média, Paris est « encore loin de son rêve ». Celui de valider sa qualification pour la finale. De son côté, L'Equipe pointe le côté gauche qui a « souffert dans des proportions assez considérables ». Ce côté étant celui de Nuno Mendes, noté 2/10 par le quotidien. Concernant Kylian Mbappé, resté muet devant le but après avoir été l'auteur d'un doublé lors du quart de finale retour contre le FC Barcelone, L'Equipe a écrit que c'est, pour lui, « une soirée autrement plus délicate qu'à Barcelone ». A RMC Sport, les choix de Luis Enrique ont été ironiquement pointés du doigt, concernant l'entrée de Randal Kolo Muani alors que Gonçalo Ramos est resté sur le banc : « Le génie (en parlant d'Enrique) a décidé qu'il n'aurait pas une minute dans ce match ».