USA : Pochettino aimerait "humilier" le Mexique

USA : Pochettino aimerait "humilier" le Mexique ©Icon Sport, Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 15 octobre 2024 à 16h24

Ce n'est pas spécialement dirigé contre ces pauvres Mexicains, au contraire puisqu'il les admire. Toutefois, la tournure est corrosive.

Mauricio Pochettino, visiblement, a déjà fait le plein de confiance après son premier succès avec les Etats-Unis contre le Panama (2-0) en amical dans la nuit de samedi à dimanche. Le nouveau sélectionneur du pays organisateur du Mondial 2026 va en affronter un autre, le Mexique (mais avec seulement quatorze matchs, contre sept au Canada et surtout 83 pour les USA), dans la nuit de mardi à mercredi (coup d'envoi à 4h30, heure française, à Guadalajara). Et l'ancien coach du PSG n'y va pas avec le dos de la cuillère : "On veut les humilier sportivement." Pourtant, les Américains n'ont plus perdu contre les Mexicains depuis plus de cinq ans et juillet 2019, soit une série de huit matchs sans défaite.

Pochettino : "Même si on joue aux billes, même si c'est la sixième ou septième fois..."

"Tout le monde veut gagner, c'est ce qui est important, que ce soit contre le Panama ou le mois prochain. On veut maintenir cette série face au Mexique, et même si notre situation est circonstancielle avec un groupe de jeunes joueurs, mais ils ont justement la grande opportunité de tous se montrer. Et même si on joue aux billes, même si c'est la sixième ou septième fois, je vais vouloir t'humilier... Sportivement, pas humainement."

Mauricio Pochettino se dit admirateur du football mexicain depuis petit, et sait que la situation est globalement identique pour son collègue Javier Aguirre et la sélection mexicaine, en tant que future coorganisatrice de la Coupe du monde : "On veut gagner et les processus doivent être solides, stables." USA, Mexique et donc Canada sont les trois seuls pays qui, en tant que qualifiés d'office, n'auront forcément que des matchs amicaux à disputer avant la grande phase finale tant attendue de 2026 dans leurs trois pays. Mais la pression, inévitablement, s'annonce bien plus forte pour ces Etats-Unis qui viennent de mettre fin à une série de quatre rencontres sans victoire.

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