Thibaut Simon, Media365, publié le dimanche 22 septembre 2024 à 00h10
Pour son deuxième match avec Galatasaray, Victor Osimhen s'est imposé sur la pelouse de Fenerbahçe (1-3). Un derby dominé par les hommes d'Okan Buruk. De son côté, José Mourinho voit son adversaire du jour prendre le large au classement.
Pour leur premier derby d'Istanbul, José Mourinho et Victor Osimhen ont vécu des émotions différentes. L'entraîneur portugais n'a pas réussi à faire la différence à domicile dans l'un des matchs les plus importants de l'année pour les supporters du Fener. Le début d'une petite crise pourrait s'installer alors que son équipe compte déjà cinq points de retard au classement sur son adversaire du jour. À quelques jours du début de la campagne de Ligue Europa, l'ancien entraîneur de Chelsea, du Real et de l'Inter notamment, devra montrer un autre visage. Pour l'attaquant nigérian, les débuts avec Galatasaray sont exceptionnels. Lors de son premier match avec son nouveau club, Osimhen a connu une large victoire (5-0) devant son nouveau public. Ce samedi soir, l'attaquant masqué a offert une magnifique passe décisive de la poitrine pour son ancien coéquipier à Naples, Dries Mertens.
Galatasaray invaincu
Avant que l'attaquant belge ne marque son troisième but de la saison, Lucas Torreira avait lancé les hostilités. L'ancien Gunners envoyait une reprise de volée de l'extérieur de la surface. Le ballon fracassait le poteau et retombait sur le dos du portier du Fener, Dominik Livakovic (20e). À l'heure de jeu, Gabriel Sara donnait définitivement les trois points à son équipe avec une frappe enroulée du gauche. Si Dzeko réduisait le score sur pénalty (63e), Fenerbahçe a subi la loi de son ennemi juré. Avec ce succès, Galatasaray prend cinq points d'avance en tête et remporte un sixième match en autant de rencontres. Un début de saison idéal, tout le contraire de José Mourinho. L'entraîneur est certes deuxième, mais voit l'écart se creuser face à un adversaire direct pour le titre, champion sur les deux dernières années. Sur les réseaux sociaux, Galatasaray n'a pas hésité à chambrer Mourinho transformant le célèbre surnom de "The Special One" en "The Crying One" (l'entraîneur qui pleure).