Macron, "un coéquipier comme les autres"

Macron, "un coéquipier comme les autres"©Media365
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Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 15 octobre 2021 à 09h21

Buteur sur penalty lors d'un match caritatif entre le Variétés Club de France et les soignants de Poissy jeudi, le président de la République n'a pas eu de traitement de faveur sur le terrain a assuré Jean-Michel Larqué, qui jouait son dernier match avec le Variétés.

Il y avait du beau monde jeudi, au stade Léo-Lagrange de Poissy, où une rencontre caritative était organisée entre le Variétés Club de France et les soignants du CHU de Poissy, au profit de la Fondation des Hôpitaux. Aux côtés des champions du monde Marcel Desailly, Robert Pires et Christian Karembeu mais aussi d'Arsène Wenger, Alain Giresse, Sidney Govou ou encore Laure Boulleau, Emmanuel Macron a foulé la pelouse du stade des Yvelines, et même marqué un but, sur penalty ! Aligné au milieu de terrain avec Rudi Garcia, le président de la République, qui a annoncé un investissement massif pour le sport, portait un maillot floqué du numéro 3. Également impliqué sur le quatrième but de son équipe, celui qui a disputé 75 minutes aura activement participé au large succès du Variétés (6-1).

"Il ne nous a pas crié dessus"

"Au risque de vous surprendre, c'est un coéquipier comme un autre, a confié sur RMC Jean-Michel Larqué, qui disputait son dernier match avec le Variétés Club de France. Il a mis sa tenue dans les vestiaires, il a eu les mêmes patères pour accrocher son costume. Il s'est échauffé un tout petit peu comme nous. Et il a été considéré comme un coéquipier comme tous les autres. Il ne nous a pas crié dessus quand on lui faisait de mauvaises passes. Je ne l'ai pas engueulé quand il m'a donné un mauvais ballon !" L'ancien capitaine des Verts a également évoqué le positionnement du chef de l'Etat, lorsqu'il a été invité à faire un parallèle avec sa politique. "Vous l'avez présenté comme récupérateur mais c'était un récupérateur très offensif. Il jouait plutôt haut. Mais comment faire un parallèle entre la politique et le football ? Le président a joué grâce à Jacques Vendroux et au maire de Poissy, Karl Olive. Le plus important, c'est qu'à la fin, on ait remis un chèque de 50.000 euros pour l'hôpital mères et enfants de Kaboul", a tenu à rappeler Larqué.

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