Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 16 novembre 2024 à 12h37
L'improbable soirée angevine s'est bien déroulée vendredi, permettant aux fans locaux d'en prendre plein les yeux.
Un France - Brésil vétéran de gala a été organisé, presque dans un relatif anonymat, vendredi soir à Angers. Et pourtant, c'est bien Ronaldinho qui était à l'origine de ce projet caritatif (sans plus de précisions) et qui a bien sûr fait étalage de son talent toujours intact sur le terrain du stade Raymond-Kopa, même si l'embonpoint est devenu tout autant incontestable chez le Ballon d'Or 2005, désormais âgé de 44 ans et qui enchaîne les sorties du genre comme en Guadeloupe il y a quelques mois. Saïd Chabane, le propriétaire contesté du club local (condamné à deux ans de prison, dont un ferme, pour violences sexuelles aggravées, il sera rejugé en appel en avril 2025), a remis à son hôte du soir un maillot du SCO sous verre.
"Jamais je n'aurais pensé le voir en vrai (...) C'est une dinguerie"
Quand on s'appelle Ronaldinho, on peut composer sa Seleçao de Sonny Anderson (buteur, évidemment), Valdo, Cris, Edmilson, Fred, Claudio Caçapa, Alex, Paulo César ou Maicon, rien que ça. En face, l'équipe de France n'avait pas moins fière allure avec Claude Makelele, Steve Savidan, Mamadou Niang, Frédéric Piquionne, Sébastien Piocelle, Karim Ziani, Michaël Ciani ou Grégory Malicki (devenu entraîneur des gardiens du SCO). Les Brésiliens ont gagné 5-4 avec notamment un but de "Ronnie" sur penalty.
Même si le spectacle, trop infesté d'influenceurs au fur et à mesure, a perdu petit à petit en intérêt, les jeunes spectateurs locaux n'ont pas perdu leur soirée. Valentin a les yeux qui pétillent (pour Ouest-France) : "Jamais je n'aurais pensé le voir en vrai." Timo est tout autant aux anges : "C'est une dinguerie, c'est l'un des meilleurs joueurs de l'histoire." Tatiane, une Brésilienne installée à Angers, a également fait le déplacement avec ses deux filles, à grand renfort de drapeaux de leur pays. Le speaker a même fini par considérer Ronaldinho comme un "Angevin à vie".