Maradona recadré sévèrement par la FIFA

Maradona recadré sévèrement par la FIFA©Panoramic

6Medias, publié le jeudi 05 juillet 2018 à 17h50

À plusieurs reprises, Diego Maradona a fait parler de lui depuis ce début de Coupe du Monde. Et pas toujours de la meilleure des manières, relève 20 Minutes.

Obligeant la FIFA à hausser le ton.

Maradona par-ci, Maradona par-là. L'ancienne gloire de l'Albicéleste s'est fait remarquer depuis le début du Mondial dans les tribunes des stades russes. Et pas toujours à son avantage, explique 20 Minutes. Une situation qui a poussé l'instance mondiale du foot à réagir, notamment après les propos de Maradona suite au huitième de finale entre l'Angleterre et la Colombie. Son courroux ? Le penalty accordé aux Britanniques à la 57e minute pour une faute de Carlos Sanchez sur Harry Kane. El Pibe de Oro avait alors estimé que les Colombiens étaient victimes d'un "vol monumental de la part de l'arbitre". Et d'ajouter. "La FIFA est encore vieille et truquée".



La déclaration de trop pour la FIFA, qui n'a pas tardé à réagir de façon cinglante. "La FIFA est désolée de lire de telles déclarations de la part d'un joueur qui a écrit l'histoire de notre sport. Les commentaires et les insinuations supplémentaires sont totalement infondés et inappropriés", a déclaré l'instance. La FIFA réprouve aussi "fermement les critiques sur la performance des arbitres qu'elle considère comme positive".

"J'ai dit des choses inacceptables"

Ces propos avaient suivi quelques gestes déplacés, en particulier lors du match Nigéria-Argentine en phase de poule (victoire 2-1 de l'Albicéleste), où l'ancien numéro 10 argentin avait fait des gestes jugés choquants à l'aide de ses doigts.

Au regard de ses propos, Diego Maradona a sans doute compris qu'il était allé un peu trop loin. Ce jeudi, sur son compte Instagram, il a présenté ses excuses. "Pris par l'excitation et mon soutien à la Colombie l'autre jour, j'ai dit certaines choses qui, je l'admets, sont inacceptables". Tout en poursuivant : "Mes excuses à la FIFA et à son président (Gianni Infantino) : même si j'ai parfois des opinions contraires à celles des arbitres, j'ai un respect absolu pour le travail pas facile que font l'institution et les arbitres". La hache de guerre est enterrée ?

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