6Medias, publié le jeudi 21 juin 2018 à 11h50
L'attaquant de 31 ans aux 31 buts en équipe de France confie au Parisien son "obsession du but et du foot" et sa crainte du vide à l'heure de la retraite.
Avant de jouer à la pointe de l'attaque des Bleus face au Pérou ce jeudi en Coupe du monde, Olivier Giroud s'est longuement confié au Parisien, dévoilant ses émotions en tant que buteur et son "obsession de marquer", allant même jusqu'à parler de "drogue". "Le but, c'est une drogue, ça devient même une obsession.
Donc j'imagine que quand tu as été attaquant une fois, tu as ensuite du mal à t'en passer. Je me souviens que j'étais dégoûté quand, plus jeune, mon coach me faisait passer derrière parce qu'il manquait quelqu'un. Moi, je joue au foot pour marquer des buts", avoue-t-il.
Ce grand admirateur de Jean-Pierre Papin reconnaît aussi être en manque quand il ne marque pas, lors d'une "période de disette". Et qu'il ne sait pas comment il va survivre à ce moment "jouissif" une fois à la retraite : "Parfois j'en parle à mes proches et je leur dis : comment je vais faire ? Il n'y a rien de plus beau dans le foot".
Pour tenter d'y remédier, à quelques années de la fin de sa carrière, il a en tête son autre passion pour aller chercher de l'adrénaline : "Je suis originaire de Grenoble et j'ai grandi sur des skis. Ça va peut-être m'aider. Je n'en fais plus depuis l'âge de 16 ans. Mais j'adore la descente et aussi le saut. Je faisais des compétitions quand j'étais jeune".