6Medias, publié le dimanche 22 juillet 2018 à 14h05
Adil Rami avait le premier raconté sur TF1 ce fameux épisode, après le huitième de finale face à l'Argentine, où l'alarme à incendie s'est déclenchée en pleine nuit. Interrogé par La Provence et Ouest-France, Didier Deschamps a, à son tour, donné une version des faits, quelque peu différente.
Le 30 juin dernier, les Bleus se qualifiaient pour les quarts de finale du Mondial après leur victoire face à l'Argentine.
Un exploit que les joueurs de l'équipe de France ont fêté à leur manière et qui s'est terminé par Adil Rami vidant un extincteur dans les couloirs de l'hôtel à Istra, et obligeant à l'évacuation de l'établissement.
Le défenseur des Bleus avait le premier évoqué cet épisode dans "Le Mag de la Coupe du Monde" sur TF1. Il avait raconté que le sélectionneur avait été contraint de quitter sa chambre en pyjama en pleine nuit pour se réfugier à l'extérieur de l'hôtel.
Dans les colonnes de La Provence et de Ouest-France, Didier Deschamps a tenu à rétablir la vérité. Non il n'était pas en pyjama ! "Je n'en mets jamais... Je me suis habillé, mis des baskets et un survêtement. J'étais au téléphone pour savoir ce qui se passait. Je ne vous cache pas que j'étais parti pour remonter des bretelles. Ils étaient à une centaine de mètres et je les ai entendus dire : 'On est tous ensemble, c'est personne, c'est les 23 !' Je me suis mis à marcher et me suis demandé si ça m'était déjà arrivé d'être dans une telle situation quand j'étais joueur. Je suis arrivé, je les ai regardés et je n'ai rien dit. Voilà".
Sur TF1, Adil Rami avait avoué avoir eu peur de se faire virer du groupe après cet épisode mouvementé. Une exclusion que Didier Deschamps n'a pourtant jamais envisagée. " Il m'a dit ça après, mais je n'y ai jamais pensé. Le lendemain, il m'a dit que c'était lui. Il m'a dit qu'il voulait s'excuser. Je ne lui demandais rien. Il a pensé que c'était bien. Il l'a fait et je lui ai fait une plaisanterie que je ne peux pas vous raconter et qui a fait rire tout le monde. Ça s'est refermé là-dessus", conclut le sélectionneur. La petite plaisanterie en question, Adil Rami l'avait justement racontée sur TF1. "Ça va le pompier ?", lui aurait lancé Didier Deschamps le lendemain matin.