Aurélien CANOT, Media365, publié le vendredi 08 avril 2022 à 09h22
Pour son grand retour, treize mois après l'accident de voiture qui avait failli le contraindre à se faire amputer de la jambe droite, Tiger Woods, avec une carte de 71 (-1) a réalisé un départ canon, ce jeudi au Masters d'Augusta. Le champion américain compte quatre coups de retard uniquement sur le Sud-Coréen Sungjae Im (-5), premier leader.
Tiger Woods est décidément un champion à part. Treize mois après ce terrible accident qui avait failli lui coûter la jambe droite, l'Américain a réussi une entame canon, ce jeudi à Augusta lors de ce Masters qui marque le grand retour du "Tigre" à la compétition. Malgré une absence de plus d'un an sur les greens et cet accident qui aurait pu contraindre la légende du golf à se faire amputer d'une jambe, Woods a fait très fort lors de cette première journée du rendez-vous le plus attendu de la saison en golf. Le quintuple vainqueur de cette épreuve qui vaut chaque année au lauréat d'endosser la mythique veste verte a en effet bouclé son premier parcours avec une carte de 71. Ce qui lui permet de pointer uniquement à quatre coups du Sud-Coréen Sung-Jae Im, premier leader après avoir rendu une carte de 67, lui qui n'a encore jamais remporté de Majeur.
Woods tout près d'un trou en un !
Dixième du classement, à égalité pour le moment avec sept autres Américains Harry Higg, Kevin Na, Daniel Berger, Tony Finau, Webb Simpson, Harold Varner III et Will Zalatoris ainsi que le Britannique Matthieu Fitzpatrick, eux aussi à -4, le miraculé du 23 février a fait preuve du plus grand sérieux et n'a commis aucune erreur majeur, à l'exception de deux "erreurs stupides", à entendre l'intéressé, sur le trou n°8, qui laissaient d'ailleurs beaucoup d'amertume après-coup au natif de Cypress (Californie). Sur les autres trous, en revanche, le golfeur le plus attendu de cette 86eme édition qui se déroule sans aucun joueur français a affiché une solidité de tous les instants, sans montrer le moindre signe de fébrilité au niveau de sa jambe droite, très scrutée par les observateurs. Sur le trou n°6, le golfeur redescendu au 976eme rang mondial est même passé d'un rien à côté d'un trou en un. Un démarrage bluffant de la part de celui qui pourrait très bien être déjà en retraite à l'heure actuelle.