Tour de France : Des chemins blancs marquants

Tour de France : Des chemins blancs marquants ©Icon Sport, Media365

Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 08 juillet 2024 à 09h31

Si les inédits chemins blancs de la 9e étape du Tour de France ont ravi les (télé)spectateurs, les coureurs n'étaient pas tous aussi enthousiastes.

Des images inédites. Pour la première fois dans l'histoire du Tour de France moderne, la 9e étape, une boucle de 199 kilomètres autour de Troyes qui a vu Anthony Turgis (TotalEnergies) s'imposer au sprint et donc signer une troisième victoire française depuis le départ, les coureurs ont emprunté 32 kilomètres de chemins blancs, répartis en 14 secteurs. Une sorte de mini Paris-Roubaix que beaucoup redoutaient, mais qui n'a finalement pas donné lieu à des différences majeures au sein d'un classement général toujours dominé par Tadej Pogacar. Le Slovéne a ensuite regretté que Jonas Vingegaard, un double tenant du titre troisième du classement, ne coopère pas avec lui et son dauphin, Remco Evenepoel, pour faire définitivement le trou avec la concurrence. Pour le reste, si ces passages dans les chemins ont donné lieu à de superbes images, plus avec les hélicoptères qu'avec les motos, en raison de la poussière, et ont ravi les (télé)spectateurs, les principaux acteurs étaient un peu moins enthousiastes.

"Pas très agréable"

"C'était la journée la plus effrayante, la plus spéciale de ce Tour de France", a notamment réagi Felix Gall (Decathlon AG2R La Mondiale). Chez Cofidis, Guillaume Martin était sur la même longueur d'ondes. "Ce n'était pas mon exercice de prédilection aujourd'hui, je n'ai pas pris beaucoup de plaisir, mais je me suis accroché pour terminer dans le groupe des favoris. C'était une journée de classique flandrienne, donc j'y mets rarement les roues. J'ai l'impression d'être recouvert de talc, c'est étrange comme matière. J'espère que c'était agréable à suivre devant la télévision ou au bord des routes, parce que pour nous, ça n'était pas très agréable. Je pensais qu'il y aurait plus de faits de course liés à la malchance, finalement c'était très physique", a réagi pour sa formation celui qui a terminé 39e de l'étape et occupe la 23e place du général.

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