Giro 2022 : Une place allouée au contre-la-montre trop restreinte pour João Almeida

Giro 2022 : Une place allouée au contre-la-montre trop restreinte pour João Almeida©Panoramic, Media365
A lire aussi

Mathieu WARNIER, Media365, publié le samedi 13 novembre 2021 à 12h45

Le parcours du Giro 2022 aura pour particularité de ne proposer que deux étapes et 27 kilomètres en contre-la-montre. Dans un entretien accordé à la presse portugaise, João Almeida a confié ses regrets face à cette caractéristique.

Les organisateurs du Giro ont levé le voile sur le parcours 2022 ce jeudi... et il ne fait pas plaisir à tout le monde. S'il y aura cinq arrivées en altitude, une des caractéristiques de ce tracé tient à la très faible présence du contre-la-montre durant les trois semaines de course. Avec la deuxième étape dans les rues de Budapest puis la toute dernière étape autour de Vérone, les spécialistes de l'effort solitaire ne seront pas à leur aise et ces épreuves pourraient ne pas avoir d'influence sur le classement final. Porteur du maillot rose pendant deux semaines sur l'édition 2020, João Almeida n'a pas caché sa déception face à cette caractéristique de l'épreuve. « Les étapes de montagne seront certainement décisives car il y a très peu de kilomètres en contre-la-montre, a confié le futur coureur de l'équipe UAE Team Emirates dans un entretien accordé au quotidien portugais Publico. Il y aura la première étape contre-la-montre de neuf kilomètres en Hongrie et l'autre ne sera longue que 17 kilomètres. C'est pour cela que les ascensions auront plus d'importance. »


Un Giro « assez compliqué » pour Almeida

Alors qu'il devrait être le leader de la formation émiratie sur le Tour d'Italie, Tadej Pogacar devant très probablement focaliser ses efforts sur la défense de son titre sur le Tour de France, João Almeida a affirmé que « n'avoir que ces deux étapes contre-la-montre ne sera pas un avantage », ajoutant qu'il aurait « préféré plus de distance contre le chronomètre ». Toutefois, le Portugais se réjouit de retrouver les pentes de l'Etna, sur lesquelles il avait pris le pouvoir en 2020. « Cette fois, la montée de l'Etna sera un peu plus difficile mais je suis impatient de retourner sur le Giro et de courir à nouveau là-bas », a-t-il confié. Un Giro 2022 que le Portugais juge comme « assez compliqué », qui imposera une condition physique « parfaite » pour viser la victoire finale. « Pour être vraiment compétitif, je devrais être dans ma meilleur forme », assure l'ancien coureur de l'équipe Deceuninck-Quick Step. Il devra également attendre de savoir quels seront ses rivaux à parti du 6 mai prochain, avec le seul Vincenzo Nibali qui a assuré être partant pour l'équipe Astana Qazaqstan.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.