6Medias, publié le dimanche 08 juillet 2018 à 14h59
La décision de blanchir Chris Froome, n'a pas été du goût de tout le monde dans la planète cyclisme. Et sa présence au départ de la Grande Boucle suscite quelques interrogations notamment du point de vue de sa sécurité, révèle franceinfo.
Blanchi par l'UCI après un contrôle antidopage anormal, Chris Froome a bien pris, samedi 7 juillet, le départ du Tour de France 2018.
Mais sa présence dans le peloton pose néanmoins des problèmes aux organisateurs. Si le directeur du Tour, Christian Prudhomme, a appelé les spectateurs à "consacrer la puissance de cordes vocales à encourager champions plutôt qu'à crier sur les autres", le coureur britannique n'a pas échappé aux huées lors de la première étape entre Noirmoutier-en-l'Ile et Fontenay-Le-Comte.
Du côté de son équipe, la Sky, on redoute que des spectateurs, furieux de la décision de l'UCI, s'en prennent directement à Chris Froome au cours d'une étape. "Notre expérience du public en France a toujours été fantastique. Mais nous savons aussi qu'il y aura une petite partie de la foule qui sera hostile. Nous parlons depuis un long moment avec des membres de la sécurité de la Sky. Ils sont venus nous voir afin de nous conseiller sur notre fonctionnement et améliorer notre sécurité pendant les courses", a indiqué au Guardian l'entraîneur du Britannique, Tim Kerrison. Selon le Huff Post, Froome se déplacerait même avec un garde du corps. Le plus gros risque pour le Britannique sera probablement lors des étapes de montagne. Les supporters étant au plus proche des coureurs lors de leur ascension. En revanche, des clôtures seront installées à quelques kilomètres de l'arrivée, notamment lors de l'étape de l'Alpe d'Huez, pour contenir la foule, détaille franceinfo.
Les forces de l'ordre françaises n'ont quant à elles reçu aucune consigne particulière concernant la protection du quadruple vainqueur du Tour de France. La sécurité est la même pour l'ensemble des coureurs.