Jeep Elite : La réponse cinglante d'Inglis à Parker

A lire aussi

Mathieu WARNIER, Media365 : publié le dimanche 23 mai 2021 à 21h10

Alors que Tony Parker a récemment donné son avis quant à l'appel des capitaines des clubs de Jeep Elite à renoncer à la phase finale, l'ailier fort de Monaco Damien Inglis n'a pas mâché ses mots à l'encontre du président de l'ASVEL.

Tony Parker a jeté un pavé dans la mare. Actuel président de l'ASVEL, l'ancien quadruple champion NBA avec les San Antonio Spurs a vivement critiqué dans un entretien accordé au quotidien L'Equipe l'initiative des capitaines des clubs de Jeep Elite. Ces derniers, dans une lettre adressée aux dirigeants de la Ligue Nationale de basketball, ont appelé à l'abandon du Final Eight qui devrait remplacer les play-offs en fin de saison. Ces derniers ont mis en avant « un rythme intense qui rend très difficile la préservation de (leur) intégrité physique et mentale ». Face à cela, Tony Parker a assuré que « terminer sur la saison régulière ce n'est pas la formule ni le fonctionnement du basket tout simplement » et qu'il est « dur » pour lui de comprendre les motifs invoqués par les capitaines. « En tant que joueur NBA, qui a enchaîné les matchs de saison régulière NBA quatre fois par semaine, plus les play-offs, plus l'équipe de France tous les étés, ce n'est pas moi qui vais dire on joue trop, a confié le président de l'ASVEL. J'ai du mal avec ça. » Ce dernier s'est également adressé directement aux joueurs : « Si tu veux toucher ton salaire, tu joues ».


Inglis : « On n'est pas des esclaves »

Alors que Monaco s'est imposé sur le parquet de Limoges ce samedi dans le cadre de la 33eme journée de Jeep Elite, l'ailier fort du club de la Principauté n'a pas hésité à répondre aux récents propos de Tony Parker. « On n'est pas des esclaves. C'est fini cette époque, a ainsi déclaré l'ancien joueur NBA dans des propos rapportés sur Twitter par le journaliste spécialiste du club limougeaud Matthieu Marot. On joue notre carrière. On ne veut pas prendre le risque de se blesser. » Une sortie médiatique qui a fait des remous car Hervé Bedeleem, directeur exécutif du club de Gravelines-Dunkerque, n'a pas tardé à répondre via le même réseau social. « Comment ose-t-il Monsieur Inglis ! Se comparer à des esclaves ! Un joueur professionnel est payé pour vivre de sa passion, beaucoup de sportifs amateurs aimeraient être à votre place, a ainsi confié le dirigeant du BCM. Vous avez des propos totalement déplacés... » Invité sur l'antenne de la radio RMC, le vice-président du syndicat des joueurs Antoine Eïto a assuré que les joueurs ne mettent « pas d'ultimatum ou de putsch mais il est difficile d'aller contre la volonté d'environ 95 % des joueurs ».

Vos réactions doivent respecter nos CGU.