Djokovic : " Du soulagement, surtout "

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Aurélien Canot, Media365, publié le lundi 11 septembre 2023 à 08h39

A l'image de sa joie après la balle de match, dimanche après sa victoire en finale de l'US Open contre Daniil Medvedev, Novak Djokovic n'a pas exulté ensuite en conférence de presse, au moment d'expliquer ce que lui évoquait ce 24eme sacre dans un tournoi du Grand Chelem. Le Serbe donnait tout simplement l'impression d'être heureux, et "soulagé", pour reprendre ses termes.

Le sentiment du devoir accompli, sans le moindre geste de plaisir et quelques pas vers le filet pour aller féliciter son adversaire vaincu. Après avoir conquis dimanche soir aux dépens de Daniil Medvedev en finale de l'US Open son 24eme sacre en Grand Chelem, Novak Djokovic ne s'est pas laissé aller à une manifestation de joie excessive. "Je n'ai pas fait la fête comme à Roland Garros, je ne suis pas tombé par terre et je n'ai pas sauté de joie. J'étais juste soulagé quand j'ai vu son coup droit dans le filet", a avoué le Serbe, désormais le seul à pouvoir s'asseoir à la table de Margaret Court. De la même façon ensuite, devant la presse, le héros du jour, de nouveau numéro 1 mondial, a expliqué avec beaucoup de calme ce que représentait pour lui ce nouveau triomphe, pour son retour à New York et face à ce même Medvedev qui l'avait privé deux ans plus tôt d'un Grand Chelem calendaire historique. Avec de nouveau un maître-mot dans la bouche du Serbe : le soulagement. "Je ressens du soulagement surtout", a avoué le "GOAT", ravi d'avoir fait taire tous ceux qui avaient crié à la passation de pouvoir après sa défaite à Wimbledon contre Carlos Alcaraz.

Djokovic : "Cette énergie, c'est ma fille qui me l'a donnée"

"Les gens aiment parler, évidemment. Mais ce n'est pas mon métier d'examiner ce dont tout le monde parle ou pense, qu'il y ait un passage de flambeau ou une nouvelle génération, une prochaine génération, une future génération, peu importe comment vous voulez l'appeler." En revanche, le "Djoker", qui s'était empressé de prendre sa fille dans ses bras après sa victoire ("Elle était à fond, et cette énergie d'enfant innocent, c'est elle qui me l'a donnée") ne se lasse pas de faire tomber les records. Et même à désormais 36 ans, il ne se fixe toujours pas de limites. Il faut donc s'attendre à ce que cette 24eme étoile ne soit pas la dernière. "Je n'ai pas de chiffre à l'esprit sur le nombre de tournois du Grand Chelem que je peux gagner jusqu'à la fin de ma carrière, mais je continuerai à donner la priorité à ces tournois", assure le joueur au plus grand palmarès de l'histoire, sans savoir combien de temps encore il continuera à martyriser ses adversaires. "Je ne sais pas combien de saisons il me reste dans les jambes." Djokovic ne devrait pas tarder avant d'effacer le record de Margaret Court, on peut lui faire confiance.

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